Chers amis, Le titre de cet exposé: 29 ans d’expérience avec la médecine de Ste Hildegarde. Je l’ai appelé aussi « Evidence Based Hildegard Medicine », parce que les remèdes que je vais vous présenter sont basés sur expérience, évidence. Mais d’abord une introduction.
Comment j’ai connu Ste Hildegarde? Elle est venue me chercher ! C’était octobre 1990, maintenant il y a plus de 28 ans, quand une dame, que je ne connaissais pas, est venue dans mon cabinet avec tous les livres de Ste Hildegarde. Elle me les a tous laissés avec pour mission d’en tirer parti ! A cette époque, je n’avais jamais entendu parler d’Hildegarde de Bingen. Je commençais la lecture de ces livres et j’y trouvais toutes les solutions que je cherchais. C’était une période difficile pour moi, parce que j’avais abandonné la prescription de « la pilule ». Aux jeunes femmes qui venaient pour une prescription de contraception. Je disais que je ne pouvais plus prescrire quelque chose qui était nocif. Elles ne venaient donc plus. Oui, en effet, je commençais ma conversion vers une médecine plus naturelle.
Le premier message important pour vous tous, est que l’Eglise catholique a raison de défendre les méthodes naturelles dans le domaine de procréation et de désapprouver la pilule, la stérilisation etc.
L’Encyclique Humanae Vitae de 1968, rejetée en occident, et qui a provoqué une révolution, même dans l’Eglise, jusqu’à ce jour, a une valeur fondamentale, tout à fait en harmonie d’ailleurs avec Hildegarde, qui écrit beaucoup sur la vie sexuelle et la procréation.
Chez elle on trouve toujours : l’homme et la femme « travaillent » ensemble, deviennent un, pour procréer des enfants. Le but de la sexualité est surtout la procréation. Avec la contraception on a séparé ces deux aspects. L’évolution après l’introduction de la pilule et autres méthodes de contraception a été catastrophique dans le domaine de la morale, dans les familles et dans la société. Il y a un lien entre contraception, avortement, euthanasie et même le divorce.
Jean-Paul II aussi était convainque que la contraception est un poison, non seul pour la femme, mais aussi pour le couple et pour toute la société. Il a développé une Théologie du corps.
Donc en cherchant des remèdes plus naturels et sans effets secondaires, Hildegarde m’a été présentée. Dans les petits livres je trouvais par exemple un remède pour le rhume. Dans ma pratique quotidienne c’était un problème parce que dans la médecine moderne il n’y a pas de remède pour un rhume.
Mais avant de me jeter dans ce monde inconnu des plantes et en plus issu d’une médecine écrite au moyen Age, je voulais rencontrer le Dr. Hertzka et Dr. Wighard Strehlow, parce qu’ils avaient 40 ans d’expérience. C’était Pâques 1991. Quand je téléphonais pour fixer un rendez-vous, c’était Wighard Strehlow au téléphone et il m’invitait directement à venir me faire faire une saignée. Je suis allé à Constance par le train.
Arrivé à Constance, je me souviens que je marchais avec ma valise sur le pont du Rhin direction Gebhardplatz, ou était le cabinet du Dr. Hertzka et de Wighard Strehlow.
Au milieu du pont je me suis arrêté, et je me suis dit : « This is the point of no return ». Si je vais plus loin il n’y a pas de possibilité de retourner. Comme dans une opération.
Je décidais de continuer et Wighard m’accueillit avec gentillesse. Il appela immédiatement le Dr Hertzka qui arriva rapidement. Parce qu’il était né en 1913, comme mon défunt père, il me disait : tu pourrais être mon fils. Et j’étais très fier de ces mots.
Je leur expliquais que j’avais lu leurs livres et que je voulais mettre en pratique les remèdes selon Ste Hildegarde. Dr. Hertzka m’a donné comme avis de commencer lentement, par exemple avec trois remèdes ; je pense que c’était la poudre géranium, le galanga, et le vin de scolopendre. Je me fis faire une saignée (CC 119) et restais sur place les trois jours suivants, au cours desquels j’ai pu parler avec les patients dans la salle d’attente.
Les histoires qu’ils me racontaient, le contact avec le Dr Hertzka et le Dr Strehlow m’ont convaincu de commencer cette aventure avec Ste Hildegarde.
De retour à la maison je commençais à introduire quelques remèdes. Et je pouvais constater qu’ils étaient efficaces, et sans effets secondaires ! C’était très important pour moi : primum non nocere ! En premier lieu, ne pas nuire !
Quelques exemples :
La poudre au géranium (I-145), que je faisais moi-même avec le géranium herbe à Robert, le pyrèthre et la noix de muscade. Ce mélange était une révélation. Enfin un remède efficace pour ce simple rhume.
Le marrube dans du vin (I-33) a montré son efficacité. Un patient avec angine grave, fièvre, … chez qui les antibiotiques ne donnaient pas un résultat était guérit après quelques jours avec ce remède.
Parce que ce remède est tes amère et quand ils ne peuvent pas trouver le remède j’utilise un produit de la pharmacie qui contient le pélargonium et le plantain. Surtout pour les enfants qui n’aiment pas tellement le remède.
J’ai vu l’efficacité du galanga (I-13) chez des personnes souffrant d’angine de poitrine.
Quand j’étais appelé pour un cas d’angine de poitrine ou d’infarctus, je donnais d’abord le traitement classique. Si ça n’allait pas mieux au bout de quelques minutes j’ajoutais des comprimés de galanga et l’effet était constaté tout de suite.
De même, pour le mal au dos, le lumbago, le vin au galanga aidait très vite (I-13). Une fois, c’était ma femme, qui ne pouvait plus bouger à cause d’un lumbago. Je lui ai donné du vin au galanga en poudre et parce qu’elle est pharmacienne je lui ai fait aussi une piqure ! Le lendemain elle était déjà guérie. On peut acheter le galanga en poudre ou en comprimés. En France il y a les Jardins d’Hildegarde, Le Grenier d’épeautre, qui vend les produits de Posch. En Allemagne il y a la compagnie Jura à Constance, la compagnie Virita de Dr. Wighard Strehlow, en Autriche il y a la compagnie Posch et Maria Adam. Une préparation plus douce : les comprimés Fenouil-Galanga.
Des grains de blé cuit dans de l’eau (I-1) pour mal au dos.
Témoignage de Anna-Maria Müller , naturopathe Suisse est venue chez nous pour montrer comment elle travaille avec ce remède. Février 2006.
Un homme né en 1946 souffrait d’insuffisance cardiaque, cardiomyopathie, alcoolisme et asthme. La force de son cœur était réduite jusque seulement 20%. Depuis quelques années il a changé son style de vie et il vient chez moi très régulièrement depuis 2013. Il est aussi suivi par un cardiologue qui a constaté une récupération totale de la fonction de son cœur !
Ceci grâce au changement de style de vie avec abstinence d’alcool, beaucoup de sport, une vie de prière, un pacemaker et les remèdes d’Hildegarde ; il a même pu monter le mont Ventoux avec son vélo. Nous avons pu diminuer et même arrêter sur sa demande tous les médicaments. Cette année, 2019 il est fier d’être sans médicaments depuis un an. Il utilise chaque jour ou régulièrement le vin au persil (I-68), le galanga, la poudre géranium, le « sivesan » (I-61) (fenouil, galanga, dictame, piloselle), la saignée, la cure d’absinthe, bref : tous les remèdes et la nourriture selon Ste Hildegarde. C’est très remarquable qu’il a regagné totalement la force de son cœur. Le cardiologue l’a déjà confirmé plusieurs fois et le monsieur témoigne régulièrement de cette évolution extraordinaire. Il est devenu un apôtre d’Hildegarde en Flandre.
Vous trouvez tous ces remèdes avec dosages concrets dans le livre “Maladies cardio-vasculaires » de Dr. Wighard Strehlow.
Témoignage d’une femme (°1971) La poudre de racine de gentiane (I-31) dans un potage. 1-3 pointes de couteau de la poudre de racine de gentiane dans un potage une fois par jour.
Une femme de 71 ans avec histoire d’insuffisance des reins, et autres maladies cardiovasculaires : hypertension, 2 fois AVC avec hémiplégie, calculs des reins, revient le 25-01-2019 après une première consultation avec saignée le 04-07-2018. La fille est enthousiaste : la fonction des reins a amélioré avec le massage des reins (I-64) que sa mère a fait tous les deux jours avec la pommade ruab : rue, absinthe, la graisse d’un ours
Une fois, c’était encore dans le début de ma carrière hildegardienne et je faisais encore des visites à la maison, j’ai été appelé chez un homme qui ne pouvait plus uriner à cause d’une hypertrophie bénigne de la prostate. Le vin à la tanaisie (I-111), « Prostavin » pour lequel nous utilisons seulement les feulles, de la tanaisie (tanacetum vulgare) l’a libéré en une demi-heure! Pour moi un miracle !
Une dame lourde et âgée, souffrait d’un saignement de nez que je ne pouvais pas arrêter avec le traitement classique, elle était prête à essayer le vin avec la cornaline (IV-23). Cette dame ne pouvait pas aller à l’hôpital à cause de ses jambes gonflées. J’étais obligé de trouver une solution et je suis allé chercher ma cornaline à la maison, j’ai préparé le vin dans sa petite cuisine et le saignement s’est arrêté tout de suite.
Un jour ma mère a eu un Accident Vasculaire Cérébrale. Elle était paralysée et ne pouvait plus parler. Le scanner montrait 5 saignements dans le cerveau. Le spécialiste de l’hôpital de l’université de Louvain me montrait les saignements. « Elle ne pourra jamais parler » me dit-il. « Voilà, le centre de la parole est détruit ». Je lui ai donné de l’eau au diamant (IV-17) et elle a pu parler et marcher de nouveau.
Un homme né en 1930, 89/90 ans. Vient chez moi depuis 1997, c’est-à-dire depuis 22. Il avait 68 ans, maintenant 90. Il a une histoire d’hypertension, diabète, obésité, hypercholestérolémie, donc le syndrome métabolique, opération de la prostate à cause de cancer e la prostate allergie et deux fois un AVC avec saignements dans le cerveaux, paralysie, et deux hospitalisations dans l’hôpital de l’université de Louvain. On lui prescrit un tas de médicament, mais il ne supporte aucun médicament. Avec les remèdes d’Hildegarde : saignées jusque l’âge de 80 ans, après il prend toujours des rendez -vous pour les scarifications chaque moi et récemment il a dit qu’il va de mieux en mieux. Même l’ouïe va mieux. Il a été toujours assez sourd. Il est veuf, vit seul, fait ses courses, et ne prend presque aucun médicament, sauf de temps en temps une cure de cortisone pour rhumatisme.
Il rit toujours avec ce qu’on lui a prescrit à l’hôpital ; il sait marcher sans aide bien qu’il a été paralysé deux fois. Il prend naturellement différents remèdes d’Hildegarde : entre autres : farine de châtaigne (III-12) chaque jour, et le bouillon de pieds de veaux (VII-14).
Une femme française (°1962) de 57/58 ans souffre de polyarthrite depuis 10 ans quand elle vient pour la première fois en 2014. A ce moment elle prend de la cortisone et méthotrexate. Maintenant elle utilise l’épeautre, le pyrèthre, confiture de coings (III-4), la poudre céleri (I-69), la cure à l’or (IX-1), pieds de veaux, électuaire des poires, lentilles d’eau (I-15). Elle vient de France 4 fois par an : deux fois pour la saignée et deux fois pour les ventouses. Elle est suivie aussi par un rhumatologue qui contrôle le bilan du sang. Les valeurs d’inflammation sont devenues normale et elle est libérée des douleurs de la polyarthrite. Elle va skier dans les Alpes et a pu faire un pèlerinage à pied de 10 jours à Santiago de Compostelle 20 km/jour sans problèmes. Elle prend seulement encore une petite dose de méthotrexate.
Cette jeune fille de 11 ans souffre depuis 2 ans et demi d’arthrite chronique juvénile. Elle vient en 2014 avec sa mère et grand-mère de l’Allemagne. Les genoux, les pieds et les yeux sont attaqués. Elle a été hospitalisée et a reçu les médicaments classiques : Cortisone et méthotrexate. Nous avisons le pyrèthre (I-18) 3 fois ½ cuillère à café, elle a déjà commencée les coings (III-4) le mélange de fenouil des Alpes (III-2), j’ajoute le Passerage à larges feuilles (I-38) (Tisane de Maylis ; Lepidium latifolium) sous forme de CTP (Soria Natural), la cure de lentilles d’eau (I-15), la cure à l’or (IX-1), les biscuits de la joie (I-21) et le bouillon de pied de veaux (VII-14). Quand la mère et grand-mère reviennent après 3 mois pour la saignée, la jeune fille est guérie et va à l’école. Une seule consultation suffisait pour vaincre la maladie. Avec les efforts des parents et les grands-parents.
Un homme de 40 ans vient en consultation parce qu’il devait uriner beaucoup et maigrissait. Examen des urines : plein de glucose, sucre. Signe de diabète. Je l’envoie à l’hôpital et il en revient avec 40 unités d’insuline par jour. Diagnostic : diabète type I insulinodépendant. Il est d’accord pour essayer le traitement d’Hildegarde qu’elle écrit dans « Les causes et les remèdes (CR 207- CC 181) et aussi dans le Physica (III-54) »
Mon patient a pu diminuer son insuline de 40 jusque 2 unités et son diagnostic a été changé en diabète non insulinodépendant! C’était pour moi une expérience très forte parce que normalement le diabète type I est incurable. Maintenant je suis convaincu que si on prend ce remède au début, dès les premiers symptômes, le diabète type I est curable ! En tout cas ça vaut la peine de l’essayer. Et surtout pour des enfants. Maintenant, dans la médecine actuelle, ils dépendent des injections d’insuline pendant toute leur vie.
Chauffer l’estomac est d’ailleurs une règle très importante chez Hildegarde. Toujours commencer avec un repas chaud. Une soupe par exemple dans laquelle on met des graines d’épeautre. Ou commencer avec le fameux « Habermuss à base d’épeautre (I-5) ».
Un problème très embêtant ce sont les otites moyenne aiguës chez les petits enfants. Les antibiotiques n’ont pas d’effet, dit la science moderne. Et même avec des antibiotiques elles reviennent tout le temps. Avec l’huile d’olive à la sève de vigne (III-53), autour de l’oreille, le problème est résolu. Selon une femme médecin que j’ai rencontrée à Madrid avril 2018, il faut éviter le lait de vache chez ces enfants. Ils n’auront plus d’otite, me rassurait-elle.
Quand l’oreille coule, nommé otite séro- muqueuse ou même dans le cas d’une otite externe, l’encense (I-176 ; CC 173) a montré son efficacité.
Encore un remède pratique qui a montré son efficacité pour la toux, surtout pour des enfants ou bébés. L’huile à l’absinthe (I-109).
Quand on se lave les dents le matin avec de l’eau froide (CC 173), qu’on laisse tiédir dans la bouche, comme Hildegarde décrit, on voit de ses propres yeux que les plaques dentaires se détachent. Soigner les dents est important. Il y a une relation entre les infections des dents et les maladies du cœur !
Pour me reposer je suivais de temps en temps des séminaires chez Wighard Strehlow à Allensbach près de Constance ou en France, ici à Roc Estello auprès de la sainte baume. J’y trouvais toujours la force et l’inspiration pour continuer. J’y étais entouré surtout des jeunes femmes les plus belles, toutes joyeuses, une peau brillante, les yeux clairs, dans une atmosphère d’amitié et de joie dans le groupe. Et aujourd’hui encore, soit à Constance, en Bretagne, en Pologne, au Mexique ou Madrid, ou ici à Bolzano en Italie. C’est en faisant des retraites/séminaires et conférences hildegardiennes, souvent dans un cadre religieux, que j’ai senti l’effet bienfaisant de l’épeautre, du fenouil, des châtaignes, et la nourriture selon Ste Hildegarde en général.
Une dame qui souffrait de fatigue chronique pendant 15 ans a témoigné sur radio Maria de l’effet bienfaisant de l’épeautre (I-5). Pour elle c’était comme un miracle. Après 15 jours d’une cure intensive d’épeautre matin, midi, soir, elle constatait soudainement qu’elle ne sentait plus cette fatigue immense.
Pour goûter les meilleurs plats de Ste Hildegarde il faut venir à Constance. Il faut le dire, Wighard Strehlow est le grand patron de la cuisine hildegardienne. Wighard et son équipe organise tous les deux ans un grand congrès international. En octobre 2018 c’était pour la dixième fois. Un jubilé.
Le prochain congrès à Constance sera 25-27 septembre 2020. C’est pendant ces congrès que je rencontre chaque fois collègue Dr. Christiane Ernst Paregger qui a pris l’initiative d’organiser ce rencontre en Italie. Un primeur !
A Madrid en avril 2018 et janvier 2019 j’ai rencontré Dr. Isabel Bellostas Escudero qui a parlé au Congrès de Constance sur l’autisme. Selon ses études scientifiques il y a une relation entre vaccin et autisme. Dans la lettre St. Hildegard Brief 99 de mars 2018 Wighard écrit un article : Autisme pour la première fois traité avec succès et guéri avec la médecine selon Ste Hildegarde ! Pour son travail révolutionnaire elle a reçu le prix Dr Hertzka.
En octobre 2017 Alfreda Walkowska a organisé un congrès à Cracovie dans l’abbaye bénédictine de Tiniec. C’est une opportunité pour rencontrer tous les amis d’Hildegarde : Alfreda avec ses deux filles, Wighard Strehlow et sa femme Karin, Schwester Hiltrud de l’abbaye Sankt Hildegard Eibingen, Jürgen Gollwitzer de la compagnie Jura et beaucoup d’autres, comme Mélody Molins de l’Institut hildegardien en Bretagne, France.
Donc les messages de Ste Hildegarde se répandent dans toute l’Europe. Et depuis 2018 même jusqu’au Mexique !
En effet, après quelques années je décidais de changer ma pratique classique pour une pratique de médecine naturelle complémentaire 100% Hildegarde. Et je ne le regrette pas. C’était le temps du cholestérol. Tout le monde devait prendre des médicaments contre le cholestérol. Et mes patients, ayant succédé à mon père, étaient tout vieux, Comme j’ai dit, les jeunes femmes et ainsi les jeunes familles étaient parties. Je les avais renvoyées moi-même vers un collègue selon leur choix. Et les personnes âgées devaient prendre des médicaments contre l’hypertension, le diabète, le cholestérol, de l’aspirine pour liquéfier le sang, bref, souvent une dizaine de médicaments par personne ! J’en avais marre en sachant que la saignée, recommandée par Hildegarde, est la réponse logique, naturelle et sans effets secondaires, dans ce domaine de prévention des maladies cardiovasculaires.
Et en étudiant le livre « Causae et Curae - Les causes et les remèdes » j’avais compris clairement que la saignée est la réponse logique pour éviter l’artériosclérose. Dans le chapitre sur la saignée les mots « digestion du sang » ont frappé mon cœur comme une flèche. En effet je pouvais prouver par une simple expérience que le « mauvais » cholestérol est un déchet du cholestérol des membranes. Ce qui est logique. Nous attrapons des maladies par les produits(déchets) qui sortent du métabolisme. Une conséquence de la chute d’Adam. Toutes les cellules contiennent du cholestérol dans leur membrane. Les globules rouges aussi. Ils ont une durée de vie de 3 mois. Le sang, à peu près 5 litres, contient 40 -50 % de globules rouges. Disons environ la moitié, en kilo ça veut dire que tous les trois mois une masse de 2,5 kilo est digérée et disparait. Figurez-vous un pain de 2,5 kilo. C’est normal que les constituants de ces cellules sortent pendant qu’ils sont catabolisés ou digérés. Une étude scientifique montre que la saignée est efficace pour diminuer le taux des graisses dans le sang.
Pendant et après la saignée on voit qu’il-y- a différentes couleurs du sang : rouge clair et rouge foncé. Ce qui correspond avec globules rouges jeunes et souples et la partie foncée avec les globules rouges en digestion, à la fin de leur vie, qui perdent leur cholestérol. Ceux-ci forment un risque pour thrombose. Le message : LDL-cholestérol qui sort de cette digestion est un produit déchet. Conclusion : c’est plus logique de pratiquer la saignée pour nettoyer le sang et les vaisseaux que de prescrire un tas de médicaments qui ont le même but, notamment la prévention de l’artériosclérose, la maladie la plus importante dans nos pays. Correction : depuis 2019 c’est le cancer qui a pris la première place. Tous ces médicaments ont à long terme des effets secondaires. Dans ma carrière de 43/44 ans (KUL 1976) beaucoup de médicaments sont déjà disparu à cause de leurs effets nocifs, parfois mortels. N’est-ce pas logique alors de préférer des méthodes naturelles ? La saignée est pour moi une des plus grandes découvertes dans la médecine Ste Hildegarde. La saignée purifie tout le sang, diminue pas seulement le mauvais cholestérol mais tous les déchets. C’est pourquoi la saignée selon Ste Hildegarde est vraiment la réponse face à la crise des maladies cardiovasculaires.
Quand une ou plusieurs coronaires sont obstruées, on met des stents.
Un homme de 77 ans avec 4 stents à l'âge de 58 ans. En 2018, après 20 ans le contrôle chez le cardiologue est parfait. In vient depuis 2009 chaque année pour la saignée. Il prend aussi les médicaments classiques et le vin au persil,
Un homme de 55 ans avec des thrombophlébites récidivantes dans la jambe droite. Il vient depuis 2006 pour ce problème. Il a une anomalie dans les veines de sa jambe droite, ou il reçoit des thromboses régulièrement, une fois même une phlébite profonde ou thrombose veineuse profonde, un état dangereux. Il pèse environ 100 kg et aime la bière belge surtout le trappiste, un peu trop. Parce que le risque persiste nous avons dû augmenter le dosage plusieurs foi. Il vient pour la saignée tous les trois mois, bien qu’il a passé les 50 ans. Il prend Piloselle (I-117) en mélange avec dictame ou galanga, galanga racine poudre. Diktam (I-115) En plus il prend 6 pointes de couteau de « sivesan » (I-66) (Fenchelmischpulver) Un remède bon pour les malades et les bien portants. « Sivesan » : la poudre de santé. Il prend aussi le vin au persil. Le persil a des propriétés antiplaquettaires.
Le témoignage d’une naturopathe dans mon groupe, au congrès de Constance octobre 2018. Artériosclérose dans les carotides avait disparu avec le dictamnus albus dans du vinaigre. Ce témoignage m’a convaincu qu’il s’agit de dictamuns albus et non le origanum dictamnus.
Quand il sent des crampes dans sa jambe : l’huile d’olive à la rose (III-16) Je me rappelle un témoignage du Dr. Michael Ptok, président de « Internationale Hildegard Gesellschaft » sur l’efficacité de ce remède très simple.
Un remède naturel contre l’hypertension est l’ail (I-79). Un cardiologue américain nous a convainque avec des études scientifiques de l’efficacité de l’ail fermenté. « Kyolic ». Et dans son étude avec Kyolic ensemble avec coenzyme Q10 il constatait que même des plaques d’artériosclérose disparaissaient !
Un musicien de 67-68 ans avec des problèmes de la peau et du foie. Il a toujours un taux de bilirubine trop élevé à cause d’une maladie génétique : La maladie de Gilbert. Parce qu’il avait une bronchite en décembre 2017 je lui ai prescrit le vin de scolopendre (I-30) ; Après trois mois, à notre grande surprise non seulement les indices d’infections ont normalisé mais surprenant aussi le taux de bilirubine !
Une française de 70 ans avec pneumopathie il y a 3 ans. Après qu’elle a pris le vin aromatisé de pulmonaire (I-29) pendant 1-2 mois elle ne tousse plus.
Selon Ste Hildegarde surtout la colère et la tristesse forment un risque. Ah ! Tristesse ! Hildegarde en parle beaucoup. Chez elle tout devient clair et simple. Selon Ste Hildegarde il y a seulement deux causes importantes à toutes les maladies graves : « ira et tristitia », la colère et la tristesse. Et elle décrit aussi les produits qui forment la base de cette colère et tristesse. 1) la bile amère (« fel ») provoque la colère et 2) la fameuse bile noire
(« melancolia ») provoque la tristesse. Ce sont des produits déchets et nocifs dans le sang. Tous les deux sont une conséquence de la chute d’Adam. Grande était ma joie quand je trouvais dans le sang, sous le microscope des produits qui correspondent avec la description d’Hildegarde de la bile noire. Une découverte formidable !
Cela m’étonne encore tous les jours que les milliers d’hématologues dans le monde n’aient pas encore vu ces conglomérats noirs, ou brun, parfois même bleu.
Et cette melancolia est si importante chez Hildegarde. Prof Laurence Moulinier qui a étudié et édité de nouveau le cause et cure en 2003, écrit page CVIII de son introduction : « Tristitia » et « melancolia » sont en tout cas les deux termes les plus fréquemment utilisés dans tout le Cause et cure.
Selon le texte d’Hildegarde et mes recherches la bile noire qui se présente comme des conglomérats noires, brun ou bleu sont des déchets des globules blancs (le tiède chez Hildegarde). Alors on comprend que, après une infection pendant laquelle augmentent les globules blancs, on peut devenir dépressif. Pendant une infection bactérielle les leucocytes augmentent dans le sang. Aussi après une grossesse. Mais il y a aussi des gens qui ont un tempérament mélancolique.
Les différents tempéraments sont bien décrits chez Hildegarde, mais cela est un autre sujet.
Hildegarde parle aussi beaucoup de la fumée de la bile noire. Ce sont des produits gazeux qui sortent de cette bile noire. Aucun appareil peut le mesurer. Mais je la vois sous le microscope. Selon moi cette bile noire et sa fumée jouent un rôle important dans la fatigue chronique, et autres maladies ou on n’a pas de cause ni de traitement. La démence aussi.
Hildegarde ne serait pas Sainte Hildegarde, Docteur de l’Eglise, si elle ne donnait pas des renseignements pour diminuer cette « melancolia », cette bile noire, qui circule dans notre sang, qui donne la fatigue, la dépression, même la démence. Elle joue un rôle important dans toutes les maladies graves. Aussi dans la migraine et le cancer.
Les experts disent que la démence sera un grand défi dans les années à venir, et même déjà aujourd’hui c’est une catastrophe. Quelle réponse nous donne Hildegarde face à cette crise ? Comment soigner notre cerveau ? C’est très simple : surtout par un esprit joyeux. Les bonnes pensées remplissent le cerveau, les mauvaises pensées vident le cerveau. Il y a une relation entre dépression et démence. Une bonne nourriture et des bonnes épices peuvent déjà nous aider.
1) L’épeautre (I-5) donne un esprit joyeux. ……. Contient aussi un produit qui protège contre le cancer.
2) Le fenouil (I-66) aussi donne la joie.
3) Les biscuits de la joie (I-21), avec la noix de muscade, la cannelle, le clou de girofle. Toujours j’ai une réserve de ces biscuits dans mon cabinet et les gens qui viennent pour la première fois, ou ceux qui sont tristes, reçoivent un biscuit. Ils stimulent l’intelligence. En Allemagne on les appelle « Intelligenzkekse ». Tout de suite il y a une relation d’amitié et de joie entre le patient et moi.
4) Le cubèbe (I-26) est moins connu
5) La cure d’élixir d’absinthe (I-109) de mai à octobre.
6) Le psyllium (I-24) qui n’a pas seulement un effet sur le psychisme mais aussi sur les intestins et fait baisser le cholestérol.
Une femme de 69 ans témoigne sur l’efficacité du vin au psyllium pour démangeaison
6) La salade ; laitue (I-91)), préparée avec du vinaigre, remplit le cerveau.
7) Les amandes (III-10) nourrissent le cerveau parce qu’elles sont riches en oméga 3.
Une femme de 71 ans me consultait à cause de troubles de mémoire et concentration. Elle avait remarqué qu’elle faisait des fautes en faisant des factures. Je lui propose les biscuits de la joie et des amandes. Après un mois ou deux je trouvais devant ma porte un grand sac plein d’amandes. Elle me téléphone pour me dire que les amandes ont l’aidé et elle m’offre ce sac avec amades.
8) Les châtaignes (III-12) bouillies dans l’eau. Une femme de notre groupe d’étude VG. R. a témoigné : elle craignait d’avoir une maladie dans le cerveau comme son père Un scanner montrait des lignes grises. Avec une cure de châtaignes 3-5 par jour pendant trois mois les lignes grises ont disparu.
Malheureusement la maladie génétique (Holmes syndrome) Ataxie spinocérébelleuse a quand-même évoluée pendant les années et maintenant elle est dans une chaise roulante.
9) La tisane de Maylis ; Lépidium latifolium / Pfefferkrut/ Passerage à larges feuilles (I-38), maintenant en Pharmacie sous le nom de CTP (Compagnie Soria Natural) . Au congrès Phytothérapie cette plante était présenté pour détoxifier l’organisme. Hildegarde écrit
10) Le vin aromatisé ARUM tacheté (I-149). Dans son témoignage, Paray le Monial 2013, Helmut Posch décrit que c’est grâce au succès de ce vin qu’il a commencé à produire les produits d’Hildegarde. « Pour me sauver de la catastrophe financière je recevais dans ce temps l’aide de Sœur Hildegardis Heuler de Würzburg. Elle commanda le vin au persil en grande quantité et aussi le vin d’Arum (l’élixir Arum tacheté). Sur sa demande, s’il y avait chez Hildegarde un remède contre les dépressions chroniques, nous préparions pour cette sœur l’élixir avec la racine de l’Arum tacheté (Arum maculatum. Physica I, 49) ). Ce remède a eu l’effet d’une bombe et nous devions livrer des centaines de bouteilles, parce que ça marchait si bien contre la mélancolie et les dépressions ».
11) Le sauna châtaigne (III-12)
12) « Gelöschter Wein » le vin trempé, ou le vin mouillé. (CC 198)
13) Tisane pour les nerfs (CR 194 ; HG I-194)
Témoignage d’une patiente psychiatrique avec des épisodes de psychose. Quand elle prend régulièrement la tisane fenouil/balsamite, elle va mieux.
Un ami hildegardien m’ a plusieurs fois raconté ainsi que sa femme qui est médecin, , qu’il n’a plus de problèmes du foi avec le Vin aromatisé lavande (I-25)
Voyage en Maroc Mars 2007. J’étais avec mon ami Paul, Claude et Marie France Delpech à Fez au Maroc pour chercher ma plante préférée : le pyrèthre (I-18), que nous avons trouvé dans les montagnes de l’Atlas, grâce à nos guides.
A Marrakech nous l’avons trouvé dans différents magasins. Il est bon pour tout le monde, en bonne santé ou malade. Il purifie le sang, donne une pure intelligence et une bonne digestion. Un tas d’études scientifiques montrent son activité contre des bactéries, des virus, des parasites, surtout contre le paludisme, les vers, même contre le bacille de la tuberculose.
Bien que le guide, Siham Akkad, nous a dit de ne pas boire l’eau des petites rivières, Marie-France en ayant soif a quand-même bu de cette eau. C’était si beau cette chute d’eau. Résultat : le lendemain diarrhée, fièvre, fort malade dans son lit. Un jour, deux jours, Heureusement c’était un hôtel magnifique ou l’ami marocain de Claude nous a offert un séjour. La palmeraie du golf. Claude a préparé le remède d’Hildegarde contre la diarrhée ensemble avec le chef de la cuisine, le remède avec jaune d’œuf, cumin, poivre blanc (CC 200). Il la porte à sa femme et le lendemain Marie-France était guérie.
Manger un œuf par jour est bon pour la santé. 11% moins de risque pour maladies cardiovasculaires, et AVC. Selon une grande étude chinoise.
Un remède simple et efficace contre les piqûres d’insectes : d’un moustique ou d’une guêpe : le jus de plantain (I-101).
Un remède que nous utilisons de plus en plus pour rhumatisme : la cure à l’or (IX-1). Le skieur Autrichien Matthias Mayer souffrait de polyarthrite juvénile. Avec cette cure il n’est pas seulement guéri, il a même gagné la médaille d’or aux jeux Olympique de Sochi 2014. Sa mère et son médecin traitant avec qui j’ai parlé, ont témoigné de cette guérison au congrès de Constance.
Pendant la période de la saignée mai 2017, une femme hollandaise de 41 ans me raconte qu’elle a été libérée des bouffées de chaleur dont elle souffrait depuis 10 ans après un AVC. Avec le vin de scolopendre (I-30) ces bouffées de chaleur ont disparu.
Une autre femme hollandaise, 55 ans raconte qu’elle a été libérée d’une maladie de la peau très grave surtout aux deux pieds. Elle m’a montrée des photos de ces pieds : Pemphigus bullosa. Elle raconte que c’est grâce à la nourriture, épices et remèdes d’Hildegarde qu’une amie elle a conseillée, elle a été guérie. La médecine d’Hildegarde est une médecine traditionnelle du peuple. « Volksmedizin » en Allemand.
Une troisième femme hollandaise, 44 ans, me raconte qu’elle a traité sa bursite trochantérienne avec succès avec les compresses de verveine (I-155).
Une femme (°1951) qui souffre depuis des années d’allergies entre autres pour les chats, a été libérée de ses allergies en prenant des comprimés CTP (Lepidium latifolium) C’est la plante connue en France comme Tisane de Maylis. Chez Hildegarde : Pfefferkrut. (I-38)
Pendant un congrès Phytothérapie nous avons entendu une conférence sur cette plante médicinale, commercialisée par la compagnie espagnole Soria Natural en forme de comprimés Ciano,epitiTio,Propano (CTP). Elle est proposée comme détoxifiant. Mais pour Hildegarde c’est bon pour les malades et les bien portants. En Espagne et la Mexique elle est surtout connue sous le nom de Rompepedrias pour dissoudre les calculs des reins.
Un homme de 63 ans souffre depuis 3 semaines d’une sciatique aigue. Il ne pouvait même plus dormir à cause du mal. Après une session de ventouses sur la jambe et le mélange pyrèthre, gingembre, poivre, le mal a diminué jusque seulement un gène. (CC 183) (CR 208)
Michael Phelps avait des signes de ventouses. Aux Jeux olympiques de Rio en 2016 il gagna 5 médailles d’or.
Une femme avec le syndrome du côlon irritable. Je l’accompagne quand le spécialiste fait une coloscopie. Son endoscope est bloqué par des spasmes. Je propose l’armoise (I-107) en forme de légume comme des épinard. Elle récolte la plante sauvage, la cuit dans de l’eau, en fait une mousse et en mange toute l’année, en été comme en hiver. Les crampes disparaissent et le chirurgien peut maintenant entrer avec son endoscope dans l’intestin. Existe aussi en vin préparé.
Un boucher pensionné prépare le bouillon de pieds veau (VII-14) pour tous ces amis. Il me raconte avec un énorme enthousiasme qu’une personne avec la maladie de Crohn est guérie. Plus tard pendant un weekend de formation dans les Ardennes, je rencontre Mme Emmanuelle Martin qui me dit que c’est surtout avec le vin aromatisé à la sanicle (I-45). Probablement donc avec les deux remèdes ensemble.
Une femme raconte que son mari a pu éviter une opération a son épaule droite en prenant ce bouillon de pieds de vaux (VII-14) pendant 8 mois chaque jour. Il n’a plus de douleur.
Pendant la période de la saignée de mai 2018 une femme de 70 ans, avec le diabète type II. témoigne : depuis que je prends le bouillon de pied de veau chaque jour je marche beaucoup mieux. Sa fille confirme que sa maman va beaucoup mieux depuis qu’elle pratique la nourriture et les remèdes d’Hildegarde.
Cette même femme témoigne aussi sur l’effet formidable du remède qu’elle a trouvée dans les livres pour sa bronchite sévère.
L’élixir de lierre terrestre = Le vin au gui de poirier (I-105).
Une jeune femme me raconte que la poudre de réglisse (I-19) deux fois une demi-cuillère à café en tisane a guéri sa gastrite chronique.
Le remède préféré d’un médecin présenté à Baden-Baden pour l’estomac : purée de châtaigne cuits, farine d’épeautre, réglisse poudre, racine de polypode (III-12)
S. A. 70 ans, diabète, avec gastropathie témoigne le 05-05-2018. Plus de mal à l’estomac depuis qu’elle a pris le vin de sauge sclarée (I-162), que j’ai proposée trois mois avant. Ce vin contient de la sauge sclarée, de la menthe pouillot en le fenouil.
Trois témoignages sur le jaspe le 05-05-2018. (IV-10).
1) Une femme avec un problème a son cheville à cause d’un accident le met sur son cheville douloureux et cela fait disparaître la douleur.
2) Une autre femme utile le jaspe pour son cœur. Elle peut travailler plus longtemps sans fatigue.
3) Une troisième femme témoigne qu’elle met le jaspe dans son nez quand il est bouché avec résultat immédiat.
Une femme témoigne sur l’effet du jaspe dans l’oreille. Chez elle-même et chez son mari.
Une femme de 84 ans témoigne sur l’effet de pavot (I-96) . Elle avait une réaction allergique au antibiotiques. Avec les grains de papaver somniferum dans une compote de pomme les démangeaisons sont disparu dans trois jours.
Témoignage. Un homme avec fatigue chronique dort mieux avec une cuillère à café dans un yaughourt le soir.
La sardonyx (IV.5). GHA 426. Une femme témoigne que sa mère a de nouveau reçu son sens de goût avec la sardonyx
Témoignage du 25-01-2019. Une femme polonaise de 39 ans perdait ces cheveux quand elle venait pour la saignée en octobre 2018. Trois mois plus tard elle me laisse voir ces cheveux nouveaux, qui ont poussés depuis qu’elle a utilisé l’élixir de cendres de prunes (III-7) ensemble avec le vin de scolopendre.
Une femme française de 41 ans témoigne que ces règles abondantes et de longue durée sont beaucoup moins abondantes et au lieu de 9-10 jours , 6-7 jours avec le vin de scolopendre (I-30). Depuis trois mois. Ella a fait aussi la cure des poires (III-2) et les lentilles d’eau (I-15).
Du vin chaud, Vinaigre, Tisane de sauge (III-54 ; CC-181)
Témoignage d’une dame de 71 ans : 4-5 feuilles fraiches de sauge sur une tartine avec du beurre 3 fois par jour pendant +/- 5 jours. Avec ce remède la cystite qui revenait a disparu. Quelques semaine avant elle avait aussi une cystite en devait prendre des antibiotiques. Avec la sauge la cystite récidivante était guérie très vite.
Un homme souffrant d’asthme, dyspnée, infection pulmonaire causée par des pneumocoques. Les ventouses l’ont libéré très vite.
En 2004, officiellement en 2005, nous avons fondé une fondation en Zambie pour faire la promotion et la distribution du pyrèthre. Surtout pour sauver la vie de tant d’enfants qui meurent à cause de malaria. Chaque année un million de mort, surtout des petits enfants en Afrique. Hildegarde dit qu’une personne qui est en train de mourir, quand il prend le pyrèthre fréquemment il regagnera la santé. J’ai pu le constater de mes propres yeux.
Un homme souffrant du sida est totalement guéri avec le pyrèthre. Cette personne m’a ouvert les yeux sur l’efficacité de cette épice.
N’est-ce pas une merveille ? Donc à partir d’aujourd’hui : mettez du pyrèthre chaque jour dans la soupe. Une pointe de couteau 3 fois par jour jusque ½ cuillère à café une à deux fois par jour. C’est notre vaccination contre tout. Pas peur pour les épidémies, pandémies, paludisme, grippe, ou quoi que ce soit.
Nous avons construit une chapelle et trois chalets. En 2012 mon ami Paul c’est marié là-bas avec Charity et ils ont commencé une école. Pour le moment les enfants reçoivent des cours en plein air. Mai 2016. Un bâtiment est en construction, grâce aux dons des personnes qui veulent soutenir le projet. Le nombre d’enfants est évolué de 20 au début jusque 500 en 2019!
BERTRAM PROJECT ZAMBIA FND.
Boerenkrijglaan, 64 BE-2450 Meerhout
IBAN: BE66 0634 0307 4643 BIC: GKCCBEBB
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Dr. Louis Van Hecken, Meerhout, 09-10-2019
HG I-1. Triticum calidum est et plenus fructus, ita quod in eo nullus defectus est. Et cum recta farina de tritico fit, tunc panis ex eadem farina factus sanis et infirmis bonus est, et rectam carnem et rectum sanguinem in homine parat. Sed qui dunst, id est similaginem / (simela grieß), ab eadem farina excutit, et de eodem dunst panes facit, panis ille infirmior et debilior est quam si ex ipsa recta farina factus esset, quia dunst vires suas aliquantum perdit, et plus de slim in homine parat, quam ipsa recta farina tritici. Qui autem triticum absque farina integris granis coquit, et non in molendino tritum, et sic velut alium cibum comedit, iste nec rectum sanguinem, nec rectam carnem in se parat, sed multum slim, ita quod vix digeritur; et sic infirmo omnino non valet, etiamsi sanus hoc comestum superare poterit. …Et qui in dorso et in lendenen / lumbis dolet, grana tritici in aqua coquat, 15 quia aqua quasdam maiores infirmitates magis conpescit quam alius liquor, 16 et ita calida super locum illum ponat ubi dolet, et calor tritici vires illius pestis fugabit.
« Le blé est chaud, rempli de richesses, si bien qu'il ne manque de rien en lui ; et quand on en fait de la franche farine, le pain que l'on fabrique avec cette même farine est bon pour les bien-portants comme pour les malades, et il fournit à l'homme de la chair de qualité et du sang de qualité. Mais si, de cette farine, on extrait le gruau, qui ressemble à du grain, et que l'on en fait du pain (blanc) , ce pain est moins nourrissant que s'il avait été fait de franche farine, car le gruau n'aura pas toutes ses propriétés et provoque en l'homme plus d'écoulements d'humeurs que la simple farine de blé. »
HG. I-5 Spelta/ Spelza optimum granum est et calida, et pinguis et virtuosa est, et suavior aliis granis est, 2 et eam comedenti rectam carnem et rectum sanguinem parat, 3 atque letam mentem et 4 gaudium in mente hominis facit. Et quomodocumque comedatur sive in pane sive in aliis cibis, bona et suavis est.. 5 Et si quis ita infirmus est quod pre infirmitate comedere non potest, accipe integra grana spelte / spelczin, 6 et ea in aqua coque, sagimine addito aut vitello ovi, ita ut propter meliorem saporem libenter comedi possint, et da hoc modo infirmo ad comedendum, 7 et eum, ut bonum et sanum ungentum, interius sanat.
L'épeautre est un excellent grain, de nature chaude, gras et plein de force, et plus doux que les autres grains : à celui qui le mange, il donne une chair de qualité, et fournit du sang de bonne qualité. Il donne un esprit joyeux et met de l'allégresse dans l'esprit de l'homme. Sous quelque forme qu'on le mange, soit sous forme de pain, soit dans d'autres préparations, il est bon et agréable. …
HG I-13 Galgan/ (Galanga) totum fere calidum est, sed tamen modicam frigiditatem in se habet, et virtuosum est. Homo qui ardentem febrem in se habet, galgan pulverizet, et pulverem istum in fonte bibat, et ardentem febrem extinguit, quoniam frigus et suavitas aque fontis calori galange intermixta ardorem febris minuit. Et qui in corde dolet, et cui in corde unmethic is/ vnmecht, ille mox de galgan comedat satis, et melius habebit. Et qui in dorso aut in latere de malis humoribus dolet, galgan in vino welle, et ita calidum sepe bibat, et dolor cessabit, 7 quia dolor iste a frigidis humoribus surgens per calorem 8 galange in vino calefacto fugatur
…Si quelqu’un souffre à cause d’humeurs mauvaises, dans le dos ou sur le flanc, qu’il fasse bouillir du galanga dans du vin, qu’il boive souvent, chaud, et la douleur disparaîtra.
Si on a le cœur malade, et que l’on éprouve un malaise, manger vite du galanga en quantité suffisante, et on ira mieux. …
HG I-15. Homo autem qui vich habet modicum gingiberi et plurimum cinamomum accipiat et hec pulverizet. Deinde tollat salvie minus quam gingiberi / [cituwar) et feniculi plus quam salvie [et cituwar] et tanaceti minus quam salvie, et hec in mortario ad succum terat; et per pannum colet. Deinde mel modice in vino coquat, et ei parum albi piperis addat; vel si illud non habuerit, parum de uimmolo accipiat, et predictum succum immittat. Postea merlinsen sumat et tormentille / [*uicwur] bis tantum [ut merlinsen] et sinape quod in campo crescit tantum ut tormentille / [*uicwur] est, 15 et herbam in qua minutissime filantropos /[cleddun] crescunt, 16 minus quam merlinsen sint. 17 Et hec in mortario ad succum terat, et in saccellum ponat, et prefatum mellitum et pulverizatum vinum superfundat, et ex hiis clarum potum / [lutridranc] faciat. Qui autem predictum dolorem patitur, potum istum quantum uno haustu bibere potest ieiunus bibat, et simili modo ad noctem cum se in lectum reponit,· et hoc fociat usque dum sanetur.
HG I-18. Bertram / (piretrum) temperati caloris existit et aliquantum sicci, et eadem temperies pura est, et bonam viriditatem tenet. Nam sano homini bonus est comestus, quia tabem in eo minuit, ac bonum sanguinem in eo auget, et purum intellectum in homine facit, 2 quia calor piretri bonus est, quoniam nec nimis magnus nec nimis parvus est sed bene temperatus. 3 Sed et infirmum qui iam fere in corpore defecit, ad vires reducit, et in homine nichil indigestum dimittit, 4 sed bonam digestionem illi parat 5 qui id frequenter comedit, 6 quia omnem cibum digerit bono calore suo. 7 Et homo qui multum flecma in capite habet, si eum frequenter comedit, flecma in capite eius minuit, 8 quoniam flecma sepe ab iniustis humoribus nascitur. 9 Homo quoque qui a paralisi fatigatur, piretrum / [bertram] et secundum eius tertiam partem gingiberi et modicum piper pulverizet, et ieiunus comedat, et vinum postea bibat et melius habebit.10 Nam piretrum siccum calorem habet, et omni indigna humanitate caret, et ideo saltantes humores paralisis dissipat, quia de rore crescit, et calor gingiberi et calor piperis huic amminiculum prebent, et ita gith penitus sedant. 11 Sed et sepe comestus pleurisim ab homine depellit, et puros humores in homine parat, et oculos eius clarificat. 12 Et quocumque modo comedatur, scilicet aut siccus aut in cibo, utilis et bonus est tam infirmo quam sano homini. Nam si homo eum frequenter comedit, ab eo infirmitatem fugat et eum infirmari prohibet. Quod autem comestus in ore humiditatem et salivam educit, hoc ideo est, quia malos humores extrahit, et sanitatem reddit.
Le pyrèthre est d’une chaleur modérée, et relativement sec ; il offre un juste équilibre et conserve une verte vigueur. Il est bon à manger pour celui qui est en bonne santé, car il fait disparaître en lui ce qui est souillé et augmente la quantité du sang pur. Il lui donne également une saine intelligence. Quant à l’homme malade, qui perd déjà ses forces, il lui redonne de la vigueur ; il ne laisse rien subsister dans l’homme qui ne soit digéré, et procure même une bonne digestion. Mangé en abondance par celui dont la tête produit beaucoup de glaires, il fait diminuer ces glaires. Si on en mange souvent, il écarte la pleurésie, il fait naître de saines humeurs et clarifie la vue. De quelque façon qu’on en prenne, pur ou dans un aliment, il est utile et bon, aussi bien pour le malade que pour le bien portant. Si on en mange souvent, on éloigne la maladie et on la repousse. Quand on en mange, il fait naître de l’humidité et de la salive dans la bouche, et c’est pour cette raison qu’il chasse les humeurs mauvaises et redonne la santé.
HG I-19 Liquiricium temperati caloris est, et homini claram vocem parat quomodocumque comedatur, et mentem eius suavem facit, et oculos eius clarificat, et stomachum eius ad digestionem mollificat, 2 quia calor eius bonus est et utilis et non nocivus, 3 et ideo in omnibus hiis prodest. 4 Sed et frenetico multum prodest, si illud sepe comedit, 5 quia fervorem qui cerebro eius est exstinguit.
La réglisse éclaircit la voix, de quelque manière qu’on la prenne ; elle donne un esprit suave, clarifie les yeux, facilite la digestion en adoucissant l’estomac. Elle est surtout utile au frénétique, car s’il en mange souvent, elle éteint la fureur qui est dans son cerveau.
HG I-21 Nux muscata magnum calorem habet et bonum temperamentum in viribus suis. Et si homo nucem muscatam comedit, cor eius aperit et sensum eius purificat, ac bonum ingenium illi affert. Accipe quoque nucem muscatam/ nusmuscatam et pari pondere cinamomum et modicum gariofiles, id est negelen / nelchin, et hec pulveriza, et tunc cum pulvere isto ac cum simila farine et modica aqua tortellos fac, et eos sepe comede, et omnem amaritudinem cordis et mentis tue sedat, 2 et cor tuum et obtusos sensus tuos aperit, et mentem tuam letam facit, 3 et sensus tuos purificat, 4 ac omnes nocivos humores in te minuit, 5 et bonum succum sanguini tuo tribuit, et fortem te facit.
La noix de muscade a une grande chaleur et a un heureux équilibre dans ses propriétés. Et si un homme mange de la noix de muscade cela ouvre son cœur, purifie ses sens et lui donne une bonne mémoire. Prendre une noix de muscade, un poids égal de cannelle, et un peu de clous de girofle ; réduire en poudre; avec cette poudre, de la fleur de farine et un peu d'eau, faire des petites galettes et en manger souvent: cette préparation adoucit l'amertume du corps et de l'esprit, ouvre le cœur, aiguise les sens émoussés, rend l'âme joyeuse, purifie les sens, diminue les humeurs nocives, apporte du bon suc au sang, et fortifie.
HG-I-239 Odor etiam prime eruptionis, id est blut, liliorum, ac etiam odor florum eorum cor hominis letificat ac rectos cogitatus ei parat 10 propter utilem viriditatem suam.
Le parfum de la première poussée des lis et le parfum de leurs fleurs réjouissent le cœur de l’homme et suscitent en lui de justes pensées.
HG I-24. Psillium frigide nature est, et in illa frigiditate dulce temperamentum habet; et qui illud in vino coquit, et vinum ita calidum bibit, fortes febres, id est fiber, ab eo conpescit. 2 Et oppressam mentem hominis 3 per dulce temperamentum suum 4 letificat, et cerebrum eius 5 tam frigore quam temperamento suo 6 ad sanitatem iuvat et confortat. 7 Sed et qui febres in stomacho habet, psillium in vino coquat, et vino effuso, psillium illud in pannum ponat, et ita cilidum super stomachum suum liget, et febres de stomacho suo fugabit. 8 Quoniam calor vini et frigus psilii febribus illis resistit, qui de calidis et frigidis cibis in stomacho hominis oriuntur.
Celui qui fait bouillir des graines de psyllium dans du vin et boit ce vin bien chaud, verra disparaître de fortes fièvres allergiques. Le psyllium redonne joie à l'homme oppressé et, par son équilibre tempéré, Il contribue à ramener la santé au cerveau et le fortifie également par son action rafraîchissante ainsi que par sa tiédeur.
Hg I-25. Spica calida est et sicca, et calor eius sanus est. Et qui spicam cum vino coquit, vel si vinum non habet cum melle et aqua coquat, et ita tepidum sepe bibat, et dolorem iecoris et pulmonis et dumphedun qui in pectore est mitigat, et scientiam puram ac purum ingenium facit, 2 quoniam sanus calor eius et suavis calor vini aut mellis frigidos humores conpescit, qui iecori aut pulmoni aut pectori hominis dolores inferunt et ingenium obtundunt.
« Quelqu’un qui fait cuire de la lavande (spica) avec du vin ou bien avec du miel et de l’eau, s’il n’a pas de vin, et le boit tiède, atténue la douleur dans le foie et les poumons et le manque de souffle dans sa poitrine, et le vin à la lavande lui accorde un savoir et une raison purs »
HG I-26. Kubebo calidum est, et calor ille temperamentum in se habet, et etiam siccum est. Et si quis kubebo comedit, indignus ardor ille qui in ipso est temperatur. Sed et mentem eius letam parat ac ingenium et scientiam illius puram facit, quoniam utilis et temperatus calor eius indignos ardores libidinis, in quibus fetidi et limosi livores latent, extinguit, et mentem hominis et ingenium eius accendendo calefacit.
Si quelqu’un mange du cubèbe, l’ardeur mauvaise qui est en lui s’en trouve modérée ; et cela lui donne un esprit joyeux, de l’intelligence et une connaissance pure.
HG I-29. Luncwrz (id est puhnunaria) 2 frigida est et modicum calida et arida, nec multum ad utilitatem hominis valet. 3 Cum mali et fetidi humores noxium fumum ad cerebrum hominis emittunt, quod eundem fumum ad pulmonem ducit et illum dolere facit, homo ille luncwrz accipiat, et eam in aqua coquat et non in vino, quia herba hec cum vino cocta minus fortis esset et coctam in olla dimittat, et per septimanam bibat per pannum colatam. Et cum potus iste defecerit, iterum alium eodem modo coquat, ieiunus autem per singulos dies eum bibat non postquam comederit usque dum sanetur. 4 Nam de dolore cordis et calore stomachi pulmo multotiens infirmatur, quam infirmitatem frigiditas huius herbe cum suavitate aque temperata sedat. 5 Sed tamen homo cui pulmo inflatus est, ita quod ipse hustit, 6 et quod spiramen vix trahit, luncwrz in vino coquat et ieiunus sepe bibat et sanabitur, 7 quoniam pulmo ab iniusto flatu caloris inflatus per frigiditatem luncwrz constringitur, et per calidum vinum temperatur, ita quod sanitatem recipit, quoniam pulmo naturam eius fere habet. 8 Et si oves eam frequenter comedunt, sane et pingues fiunt, nec etiam lacti earum obest. 9 Et cum pulmo inflatus est, 10 ut prediximus, utatur eam et sanitatem recuperabit, 11 quia pulmo naturam ovis fere habet.
Si on a le poumon enflé au point d’étouffer et d’avoir peine à trouver son souffle, faire cuire de la pulmonaire dans du vin, en boire souvent à jeun, et on sera guéri.
HG I-30. Hirzeszunga / (Scolopendria) 2 calida existit ac humida est, et iecori ac pulmoni et dolentibus visceribus valet. 3 Accipe ergo hirzeszunga 4 et eam in vino fortiter coque, et tunc parum mel adde, et ita iterum tunc fac semel fervere (id est welle), et deinde longum piper et bis tantum cinamomi pulveriza, 5 et ita cum predicto vino 6 fac iterum semel fervere, et tunc per pannum cola, et sic fac luterdranc, et tam pransus quam ieiunus sepe bibe, et iecori prodest et pulmonem purgat, atque dolentia viscera sanat, 7 atque interiores putredines et slim aufert,
Prendre de la scolopendre, faire cuire abondamment dans du vin, ajouter du miel pur et faire à nouveau bouillir ; puis écraser du poivre long et deux fois autant de cannelle ; faire à nouveau bouillir avec le vin, passer dans un linge. Boire à jeun ou après les repas. Cela fait du bien au foie, purge les poumons, guérit les entrailles malades, fait disparaître la pourriture et les maladies intérieures.
HG I-31. Enciana / Gentiana satis calida existit. Qui autem dolorem cordis ita patitur velut cor eius vix hereat, encianam / gentianam pulverizet, et ipsum pulverem in suffene comedat, et cor eius confortat, 2 quia dolorem cordis qui de frigore melancolie interdum nascitur, calor gentiane in refectione sorbiciuncule fugat. 3 Sed et qui fiber in stomacho habet, de eodem pulvere in calido vino cum ignito calibe calefacto sepe bibat, et stomacho eius de febre purgabitur. (HG 76)
La gentiane est assez chaude. Si on souffre du cœur, comme si celui-ci avait peine à se soutenir, réduire de la gentiane en poudre, avaler dans une boisson, et le cœur reprend vigueur. Si on souffre d’un ulcère à l’estomac, boire souvent de cette poudre dans un vin chaud, bien réchauffé, et l’estomac sera guéri de son inflammation.
HG I-33. Andron / (Marrubium) calida est, et satis de succo habet, et contra diversas infirmitates valet. Et qui in gutture infirmatur, andron in aqua coquat, et aquam illam coctam per pannum colet, et bis tantum vini addat, et iterum in patella fervere faciat satis sagiminis addito, et ita sepe bibat, et in gutture sanabitur, 5 quoniam fortes et amare vires eius et vino et sagimine temperate pestem infirmantis gutturis auferunt.
Ch. 33. Si on souffre de la gorge, faire cuire du marrube dans de l'eau, filtrer dans un linge, ajouter à l'eau une quantité double de vin, faire à nouveau bouillir après avoir ajouté de la crème ou du beurre (sagiminis) : en boire souvent et la gorge sera guérie.
HG I-38. Pefferkrut calida et humida est, et eadem humiditas temperamentum in se habet, et sanis et infirmis bona et utilis est ad comedendum. Et illud quod sur (id est amarum) in ea est, hominem interius non mordet, sed eum sanat. 2 quoniam suavi humiditate temperata est, et ideo dolorem non auget, nec quod sanum est vulnerat. 3 Et homo qui debile cor et infirmum stomachum habet, eam crudam comedat, et illum confortat, 4 quia calor eius cum humiditate sua debilitatem a corde aufert et a stomacho debilitatem et infimitatem. 5 Sed et qui tristem mentem habet, si eam comedit, eum letum facit; et etiam comesta oculos hominis sanat et clarificat, 6 quoniam calor eius frigus melancolie fugat, de qua mens hominis gravatur et de qua oculi caligant, et sic mens hominis leta efficitur et oculi clari.
Il est bon à manger pour les bien-portants comme pour les malades. Et ce qu'il a d'amer en lui ne brûle pas l'intérieur de l'homme, mais le soigne. Si on a le cœur faible et l'estomac malade, il faut en manger cru, cela redonne de la force. Si on a l'esprit rempli de tristesse et qu'on en mange, il redonne la joie. Si on en mange, il soigne également les yeux de l'homme et éclaircit la vue.
HG I-45. Sanicula calida est, et plus munditie in se habet, et succus eius suavis et sanus est, id est heilsam, et infirmo stomacho et infirmis visceribus valde bona est. 2 Nam in estate cum viridis est, eam radicibus eradica et in aqua coque, et tunc aquam istam per pannum cola, et deinde huic aque mel et modicum laquiricii adde, et sic fac honichwrz, et pransus sepe bibe; et de stomacho tuo slim aufert, atque infirma viscera sanat
La sanicle est chaude, et il y a beaucoup d’éléments purs. Son suc est doux et sain et elle est très bonne pour l’estomac et des viscères malades. En été, lorsqu’elle est verte, arracher ses racines, les faire cuire dans de l’eau. Passer dans un linge ; ajouter à cette eau un peu de miel et de réglisse ; faire ainsi une potion, à boire souvent après le repas ; elle chasse les humeurs de l’estomac et guérit les entrailles malades.
HG I-64 Ruta de forti et plena, id est quecken, viriditate terre magis quam de calore crescit, et calorem temperatum 2 et aliquantulum frigus 3 in se habet, 4 sed tamen magis calorem, 5 et fortis viribus in humiditate est, et bona contra aridas amaritudines que in illo homine crescunt, in quo recti humores deficiunt. …Quod si homo in renibus et in lumbis interdum dolet, hoc multotiens de infirmitatae stomachi fit; tunc idem homo rutham et absinthium equalis pondelis accipiat, atque plus hiis de arvina ursi addat, et hec simul contundat, et deinde cum hiis circa renes et circa lumbos suos ubi dolet se iuxta ignem fortiter inungat.
Quand on souffre de temps en temps des reins et des lombes, cela provient bien, souvent d'une faiblesse de l‘ estomac. Prendre alors de la rue et de 'l'absinthe en quantités égales ; y ajouter un poids légèrement supérieur de graisse d'ours; piler le tout ensemble et s'en frotter vigoureusement les reins et le dos, là où on a mal, en se tenant devant le feu.
Hilft bei: Nierenschmerzen, Nierenleiden, Bluthochdruck. Durch diese Anwendung werden erhöhte Blutdruck-Werte normalisiert und die Nieren zur Ausscheidung angeregt. Die Nebenniere produziert mehr Hormone für die Blutdruck-Regulation. 20 g Rauten Saft ; 20 g Wermutsaft ; 5 Tropfen Rosenöl ; 50 g Bärenfett ; Zubereitung: Zutaten zu einer Creme verrühren
HG I-66. Feniculum (Venechil) suavem calorem habet, nec sicce nec frigide nature est. Et crudum comestum hominem non ledit. Et quocumque modo comedatur letum facit hominem, et suavem calorem ac bonum sudorem ei infert, atque bonam digestionem ei facit. Semen quoque eius ca1ide nature est et utile ad sanitatem hominis,si aliis herbis addatur in medicamentis. Nam qui feniculum aut semen eius ieiunus' cotidie comedit, malum flecma et putredines in eo minuit, atque fetorem ab anhelitu eius compescit, et oculos eius clare videre facit 3 bono calore et bonis viribus suis.
Le fenouil contient une douce chaleur, et sa nature n'est ni sèche ni froide. Mangé cru, il ne fait pas de mal à l'homme. Et, de quelque façon qu'on le mange, il rend le cœur joyeux ; il procure à l'homme une douce chaleur, une bonne sueur, et assure une bonne digestion. Sa graine est également de nature chaude et elle est bonne à la santé de l'homme si on l'ajoute à d'autres plantes dans les médicaments. Celui qui mange du fenouil ou de sa graine chaque jour à jeun : diminue le flegme et la décomposition, PURIFIE et adoucit l'odeur de son haleine, et s'assure une bonne vue grâce à sa bonne chaleur et à ses bonnes propriétés.
HG I-66. Homo quoque semen feniculi accipiat, et ad medietatem eius galange, et ad eandem medietatem diptamnum, et ad medietatem diptamni pilosellam (id est musore = Hieracium pilosella), et hec simul pulverizet, et per pannm colet, et post modicam horam prandii pulverem hunc calido vino et non ferventi inponat et bibat. Et pulvis iste hominem qui sanus est, sanum retinet, infirmum autem confortat, et digestionem homini parat, et vires ei tribuit, et bonum et pulchrum colorem faciei subministrat, et unicuique homini sive sanus sive infirmus sit, post cibum eius comestus prodest.
On peut également prendre de la graine de fenouil, une part, puis une demi part de galanga, un quart de dictame et un huitième de piloselle ; réduire le tout en poudre et faire un nouet : un petit moment après le repas, tremper dans du vin chaud, mais non bouillant, et boire le vin. Cette préparation conserve en bonne santé celui qui l'est déjà et réconforte celui qui est affaibli ; elle facilite la digestion et donne des forces ; elle donne au visage une belle et bonne coloration ; elle convient à n'importe qui, sain ou malade, lorsqu'elle est prise après le repas.
HG I-68. Petrosilinum / (Petersilia) robuste nature est, et calorem et frigus in se habet, et de vento ac de humiditate terre crescit. Sed qui in corde aut in splene aut in latere dolet, petrosilinum in vino coquat, modico aceto addito et satis de melle, et tunc per pannum colet, et ita sepe bibat, et eum sanat.
Si on souffre du cœur, ou de la rate, faire cuire du persil dans du vin, en y ajoutant un peu de vinaigre et assez de miel, filtrer et boire souvent, cela guérit.
HG I-69. Qui autem de paralisi / gicht ita fatigatur, quod 4 oculi eius hac et illac scizzent / schozzent, et os eius contrahendo torquetur, et quod membra eius tremunt, et quod etiam alias in menbris suis contrahitur, semen apii pulverizet, et ad eius tertiam partem semen ruthe et etiam nusmuscate minus quam pulveris ruthe sit, et gariofolis negelen minus quam nusmuscate, et steinbrechen minus quam gariofolis negelen, et hec omnia in pulverem redigat, et tam ieiunus quam pransus pulverem istum comedat, et gicht ab eo cessabit, quia optimum remedium contra gicht est. Sed qui a gicht non fatigatur, etiamsi pulverem istum sepe comederit, gicht ab eo fugat ne ledatur.
Le céleri. Si on souffre de paralysie, au point que le visage est tordue par des contractions et que les membres tremblent, réduire en poudre de la graine de céleri, ajouter un tiers de rue, de la poudre de noix de muscade, un peu moins que de rue, de clou de girofle, un peu moins que de muscade, de la saxifrage, un peu moins que de clou de girofle : réduire le tout en poudre, prendre de cette poudre, aussi bien à jeun qu’après les repas, et la paralysie disparaîtra , car c’est le meilleur remède contre elle.
Hildegard’s Physica Hildebrand-Gloning (HG). De Gruyter 2010. I-79.
Allium rectum calorem habet, et de fortitudine roris crescit, et queckit / queck habet, id est a primo somno noctis usque iam dum diescere fere incipit. Et cum iam maturum est, sanis et infirmis ad comedendum sanabilius est quam porrum. Et crudum comedi debet, quia qui illud coqueret, quasi perditum vinum fieret, id est seiger, quia succus eius temperatus est et rectum calorem habet. Nec oculis obest, nisi tamen propter calorem eius sanguis circa oculos hominis valde erigitur, sed postea ex hoc puri fiunt. Sed moderate comedatur, ne sanguis in homine supra modum incalescat. Cum autem allium vetus est, sanus et rectus succus eius evanescit, id est verwelgit, sed si tunc aliis cibis temperatur, ad vires suas redit, 2 quia calor eius acutus est et fortitudinem in se habet, et ideo non multum utilis est medicamentis.
L'ail a une bonne chaleur et pousse grâce à la force de la rosée; et il pousse dès l'engourdissement de la nuit, jusqu'au moment où il commence à faire jour, au matin. Il est meilleur à manger que le poireau, autant pour les malades que pour les bien-portants. Et on doit le manger cru, car si on le faisait cuire, il ressemblerait à du vin éventé, c'est-à-dire passé,
car son suc est tempéré et il a une bonne chaleur.
HG I-91 Laticha / Lactuce domestice que comedi possunt valde frigide sunt, et sine condimento comeste inutili succo suo cerebrum hominis inane faciunt, et stomachum infirmitatibus implent. Unde qui eas comedere vult, primum aut dille aut aceto aut allio gebeize / beyBe, ita quod hiis perfusum sit brevi tempore antequam comedatur. Et si hoc modo temperate comeduntur, cerebrum confortant et bonam digestionem parant,
Les salades sans vinaigre, elles vident le cerveau. Dès lors, celui qui veut en manger devra les assaisonner avec de l’aneth, de vinaigre ou de l’ail, de façon à bien les détremper avant de les manger. Et si on les mange assaisonnées de cette façon, elles réconfortent le cerveau et assurent une bonne digestion.
Papaver frigidum est et modice humidum, et grana eius comesta sompnum afferunt et pruriginem prohibent, ac efferventes pediculos et lendes conpescunt, 2 ut sic homo quietem in somno habere potest, 3 et in aqua gesuellit 4 comedi possunt, sed cruda ad comedendum meliora et utiliora sunt quam cocta.
Le pavot : sa graine , si on en mange, apporte le sommeil et apaise les démangeaison, débarrasse les poux et des lentes ; elles sont meilleures et plus efficaces crues que cuites.
HG-I-101. Wegerich / (plantago) calida et sicca est. 2 Accipe ergo plantaginem et succum eius exprime, et per pannum colatum aut vino aut melle tempera, et da illi bibere qui a gicht fatigatur, et gicht cessabit. 3 Sed et 4 qui glandes in se habet: 5 radicem eius igne assa, et ita calidam super glandulas, id est druse, pone (id est druge), et panno desuper liga, et ille melius habebit. 6 Non autem super *orfune pone, 7 quia inde lederetur. 8 Et qui a stechedo / stechen fatigatur, folia eius in aqua coquat, 9 et expressa aqua ista ita calida in loco ubi dolet superponat, et stechedo / stechen cessabit. 10 Et si aranea vel aliquis alius vermis tangit aut figit hominem, mox succo plantaginis locus fixure illius tangatur, et melius habebit.
Si une araignée ou quelque autre insecte vous touche ou vous pique, frotter les piqûres avec du suc de plantain, et cela vous soulagera.
Gunderebe / (Aserum) plus calida est quam frigida, et sicca est, ac quasdam vires pigmentorum habet, 2 quia viriditas eius suavis et utilis est, ita quod 3 homo qui languet et cui caro defecit, cum ea in calefacta aqua balneet, et eam in muse aut in suffene aut cum carnibus aut cum cucheln (id est tortellis) coctam sepe comedat, et eum iuvabit. 4 Et si quis lixivam cum ea facit, et caput suum cum ea frequenter lavat, multas infirmitates de capite suo fugat 5 et prohibet ne infirmetur. 6 Sed cui mali humores caput velut doum / (damph) fatigant, ita quod etiam aures eius dizent / (duBent), 7 quemadmodum sonus aquarum tinniunt, 8 gundereuen in calida aqua fervere faciat, et expressa aqua ita calidum capiti suo circumponat, et (damp seu) doum (id est fumum) 9 qui in capite suo est 10 minuit, et auditum in auribus eius aperit.
11 Et qui in pectore et circa pectus dolet, velut interius ulcera habeat, gunderebam in balneo coctam et calidam pectori suo circumponat, et melius habebit.
12 Quod si etiam homo quolibet dolore in pulmone dolet, 13 scilicet cum primum in pulmone incipit dolere, ita quod etiam idem dolor omnem dolorem gutturi qui 14 raucitatem infert et serenitatem vocis aufert subministrat, aserum accipiat, et modicum plus de basilia, et etiam plus de humelin quam basilie sit, et herbas istas in nova olla 15 cum aqua coquat, ita quod aqua herbas istas in olla 16 tertia parte excedat, et coctas per pannum colet.
Deinde nucem muscatam / (nus muscaten) 17 accipiat ad pondus quod habere poterit, 18 et galange / galgan ad tertiam partem nucis muscate / (nuscen muscaten), et visco piri bis tantum ut nucis muscate / (nuscen muscaten), et hec in pulverem redigat, et pulverem istum cum optimo vino in nova olla coquat, ita quod vinum pulverem istum tertia parte in olla precellat.
Quod cum fecerit, denuo eundem pulverem cum eodem vino, modico melle addito, faciat denuo in olla effervere, et aquam cum predictis herbulis coctam vino huic addat, ita ut bis tantum vini huius sit quantum aque illius, et sic istud ante cibum modice bibat, post cibum autem quantum uno anhelitu bibere 19 potest, sed tamen cum ipsum bibere 20 voluerit, primum ignito calibe calefaciat et bibat.
21 Calor enim aseri putredinem pulmonis aufert, et frigiditas basilie pulmonem inpinguat, et eum crescere facit; frigiditas quoque humelen pulmonem purgat, cum hec in calefacta aqua temperantur, ut supra dictum est. Sed et calor nucis muscate / (nusce muscate) et calor galange / galgan cum frigiditate visci piri temperantur, et cum alterato calore vini et cum alterato calore igniti calibis roborantur, pulmonem retinet, ne aut in iniustum defectum nec in iniustam pinguedinem vadat, sed ut iustam moderationem in se retineat, cum hec omnia simul temperantur, ut predictum est.
HG I-107. Biwz / (Artemisia) valde calida est, et succus eius valde utilis; et si coquitur et in in muse comeditur, infirma viscera sanat, ac frigidum stomachum calefacit. Sed et si quis comederit aut biberit unde dolet, tunc aut cum carnibus aut cum sagimine aut in muse aut in aliquo alio condimento et temperamento biuuz coquat et comedat, et putredinem hanc quam in prioribus cibis aut potibus ille sibi attraxit, aufert et fugat.
L’armoise est tout à fait chaude et son suc est fort utile ; si on la fait cuire pour la manger comme légume, elle soigne les intestins malades et réchauffe l’estomac froid.
HG I-109. Et etiam de succo eius in boumoleum infunde, ita quod oleum succum illum duabus partibus superet, ac in vitreo vase ad solem calefac, et sic per annum serva. Et cum quilibet homo in pectore et circa pectus dolet, ita quod inde hustet, eum in pectore cum illo perunge; et qui in latere dolet, illum ibi inunge, et eum interius ac exterius sanat.
Le suc d’absinthe peut être mélangé à de l’huile d’olive dans la proportion de deux pour un : faire chauffer au soleil dans un récipient de verre et conserver ainsi toute l’année. Et lorsqu’on souffre dans et autour de la poitrine et que l’on tousse, se frotter la poitrine avec cet onguent.
HG I-109. Wermude / (Absinthium) valde calida est et multum virtuosa, et est principalis magistra ad omnes languores. …12 Et cum wermude recens est, eam tunde, et succum eius per pannum exprime, et deinde cum melle vinum modice coque, et succum istum huic vino infunde, ita ut idem succus vinum et mel sapore exsuperet, et istud a maio usque ad octobrem semper tertia die ieiunus frigidum bibe, et dolorem renum / lanchsucht et melancoliam in te compescit, et oculos tuos clarificat, et cor confortat, ac pulmonem infIrmari non permittit, et stomachum calefacit, et viscera purgat, ac bonam digestionem parat.
Quand l’absinthe est fraîche, on peut en recueillir le suc : faire cuire doucement du miel avec du vin, y ajouter le suc d’absinthe, de façon que son goût l’emporte sur celui du vin et du miel. Puis de mai à octobre, boire à jeun, tous les trois jours. Il apaise la langueur et la mélancholie, éclairci la vue, réconforte le cœur, empêche le poumon de s’affaiblir, purge les entrailles et assure une bonne digestion.
HG I-111. Reinefane / (Tanacetum) calidus est, et modicum humidus, 3 et contra omnes superfluentes et effluentes humores valet. Et quicumque urinam emittere non potest, ita tamen quod a calculo, id est steyne, constringitur, reinevanen tundat, et succum eius per pannum colet, et modicum vini addat, et sic sepe bibat, et a constricttone uriae solvetur, et eam emittet.
Si on ne peut uriner parce qu’on est bloqué comme par un calcul, il faut piler de la tanaisie, recueillir son suc à travers un linge, ajouter un peu de vin et en boire souvent : on sera libéré du blocage et on produira de l’urine.
HG I-115. Dictampnus / (Wißwurcz) plus calida quam frigida est, et sicca est, et vires ignis et vires lapidis in se habet, quia ut lapis durus est in viribus suis; et ut calorem habet in igne qui de eo egreditur, 2 ita dictampnus virtuosus est contra infirmitates quibus ipse prevalet. Nam homo qui in corde dolet, pulverem de dictampno factum comedat, et dolor cordis conpescitur. Et cum calculus, id est stein, de pingui natura in homine crescit, 5 ita cum iam crescere incipit, ille 6 dictampnum pulverizet, et cum triticea pane pulverem istum frequenter comedat, et stein crescere prohibet. Et homo in quo stein crevit, pulverem dictampni in acetum melle mixtum ponat, et ieiunus hoc sepe bibat, et stein in eo frangitur, 8 quia calor dictampni cum acerbitate aceti et cum calore mellis permixtus fortitudinem calculi scindit.
Supposons qu'un calcul de nature graisseuse se développe chez quelqu’un ; dès le début, il faut réduire en poudre du dictame, et prendre souvent de cette poudre avec du pain de froment: cela empêche le calcul de se développer. Celui chez qui ce calcul se développe mettra de la poudre de dictame dans du vinaigre mêlé de miel et en prendra souvent à jeun : le calcul se dissoudra. Celui qui souffre du cœur peut aussi manger de la poudre de dictame et la douleur cessera. »
HG I-117.Musore / (Pilosella) frigida est, et comesta cor confortat, et malos humores qui in unum locum in homine congregati sunt minuit. Sed homo qui eam pro necessitate comedit, non solam nec simplicem comedat, quia nimis aspera est, et ideo modicum dictampni aut modicum galgan aut modicum zitwar addat et comedat, ut predictum est, et frigidos humores dissipat.
La piloselle st froide ; si on en mange, elle réconforte le cœur et diminue les humeurs mauvaises qui se sont accumulées dans un lieu dans le corps de l’homme. Mais si on veut en manger, il na faut pas la prendre toute seule, car elle à un goût âpre : il faut donc ajouter un peu d’origan (dictam de crête / origanum dictamnus), ou de galanga ou de zédoaire avant de la manger, comme il est dit plus haut et cela dissipe les humeurs froides.
HG I-145. Cranchesnabel valde calida est, 2 et modicum humiditatis habet, 3 et etiam fere vires pigmentorum in se habet. 4 Accipe ergo crancesnabel et minus de bertram quam de crancesnabel sit, et nus muscatam / nux muscatam minus quam de bertram sit, et hec in pulverem redige, et simul conmisce, et qui in corde dolet 5 pulverem istum aut cum pane comedat, aut absque pane 6 in manu sua lingat, 7 et melius habebit, quia optimus pulvis est ad sanitatem cordis, 8 quoniam cum calores istorum sibi conmiscentur, dolor cordis qui ex frigiditate surgit fugatur. 9 Et qui naseboz habet, eundem pulverem naribus suis apponat, et odorem eius in se introrsum trahat, 10 et naseboz levius et suavius se solvet, 11 et cito evanescet absque periculo hominis illius, 12 quia calores istorum sibi contemperati, pravos humores de calore et de frigore exurgentes conpescunt. 13 Sed et qui husten et gebrech in pectore habet, 14 cum farina et pulvere isto cûchelen in patella paret, sagimine aut butiro addito, et ieiunus et pransus sepe comedat, et husten 15 et ulcus pectoris 16 leniter et suaviter solvit, 17 et finiri facit, 18 et sic homo melius habebit.
19 Et etiam qui in pectore dolet, ita quod eum pectus dumphet / demphet, aut qui in gutture dolet, ita quod ei vox subtrahitur, eundem pulverem in calido vino bibat, et in pectore et in gutture melius habebit, 20 quia calores prefatorum coadunati pravos humores dissipant, et calor vini eos purgat. 21 Sed et qui in capite dolet, ad pulverem istum lucidum sal aut assum sal addat, et ita aut in pane comedat, 22 aut in manu sua tingat, 23 et melius habebit, 24 quoniam calor eiusdem pulveris cum calore salis temperatus humidum et siccum flecma capitis expellit.
Prends donc 1) du géranium à Robert, 2) du pyrèthre, un peu moins que le géranium, 3) de la noix de muscade, moins que de pyrèthre : réduis le tout en poudre et mélange. Si on a le rhume, mettre de cette poudre dans les narines et aspirer : le rhume se dissipera facilement et sans douleur, et s’en ira rapidement sans mettre le malade en danger. … Si on souffre de toux et d'oppression de la poitrine, faire des crêpes avec cette poudre et de la farine, en y ajoutant du beurre ou du saindoux ; en manger souvent, à jeun et après les repas : elles feront disparaître toux et oppression et ainsi on se portera mieux. Si on souffre de la poitrine au point que celle-ci devient lourde, ou si on souffre de la gorge au point de perdre la voix, boire de cette même poudre dans du vin chaud, et poitrine et gorge se porteront mieux. Si on souffre de la tête, ajouter à cette poudre du sel clair ou du sel rôti ; la manger sur du pain ou sur la main, et on se portera mieux.
HG I-49. Herba aaron nec tepida nec nimis fortis est, sed equalem et temperatum calorem habet, quemadmodum sol post auroram suavem calorem tenet, et etiam ut ros in estate ante diem suavis est, et ideo ad queque flecti potest, ut suavis vir qui et periculum sufferre potest, et prosperitatem recte tenet. Et homo in quo melancolia crescit, ille acrem animum habet et semper tristis est; et iste vinum cum radice herbe aaron coctum sepe bibat, et melancoliam in ipso minuit, 23 id est versuendit / verswindet, febrem, 24 ut dictum est, quia cum calore vini temperata frigus melancolie attenuat, et animum homini letum facit.
Et si quelqu'un est agité par des humeurs noires, qu'il a l'esprit sombre et est toujours triste, qu'il boive souvent de ce vin cuit avec de la racine d'arum, et cela diminuera en lui la mélancolie et la fièvre.
HG-I-155. Isena / Verbena) plus frigida est quam calida. 2 Et ubi aut de ulceribus aut vulneribus aut de vermibus putride carnes in homine sunt, isenam in aqua coquat, et tunc lineum pannum 3 super putrida ulcera aut super putrida vulnera aut 4 super putrida loca vermium pone, et de isena illa modice aqua expressa eam modice calidam super lineum pannum 5 illum quem super putridas carnes has posuisti 6 depone. Et postquam illa exsiccatur, iterum aliam coctam eodem modo superpone, et hoc tamdiu fac, donec putredo illa auferatur.
La verveine est plus froide que chaude ; lorsque quelqu’un a des chairs qui se décomposent sous l’effet d’ulcères ou de vermines, il faut cuire de la verveine dans de l’eau, placer un linge sur les plaies putrides ou sur les parties du corps recouvertes de vermines, presser l’eau et mettre la verveine cuit tiède sur le linge. …
Et cui stomachus 9 tam debilis est, quod de cibis 10 facile 11 infirmatur, et quod de cibis 12 eitherich fit, scarleiam accipiat, et ad tertiam eius partem poleie, 13 et feniculi quanta tertia pars poleie est, 14 et hec simul in bono vino coquat modico melle addito, 15 et per pannum colet, 16 et post cibum et ad noctem sepe bibat, et stomachus eius suaviter purgabitur, et appetitum comedendi habebit, 17 quoniam vetustum et coadunatum livorem in stomacho bonus calor herbarum istarum bono calore vini et mellis conmixtus expellit.
Si on a l'estomac si faible que l'on est facilement irrité par les nourritures, prendre de la sauge sclarée, avec un tiers de menthe pouliot, un quart de fenouil, et faire cuire dans du bon vin, avec un peu de miel ; filtrer et prendre souvent, après les repas et au coucher ; l'estomac sera apaisé ou purgé, et on retrouvera l'appétit.
HG-176. Et homo cui sine flecmate aliquo modo infirmitatis auditus attenuatur, ita quod etiam velut fumus ad cerebrum eius ascendit, album thus accipiat, et ex eo fumum super vivum carbonem faciat, ne si supra modum hoc fecerit, inde peius habeat. 19 Nam calidus fumus albi thuris qui puritate fumo alterius thuris est, alieno igne excitatus malum fumum qui cerebrum et auditum hominis confundit fugat.
CC. 173, 6-13. De auditus diminutione. Si de aliquo flegmate aut alio modo infirmitatis auditus hominis confunditur, album thus accipiat et ex eo fumum super vivo carbone faciat et fumum istum in aurem obduratum ascendere permittat, sed tamen raro hoc faciat, ne supra modum hoc fecerit, inde peius habeat. Nam calidus fumus albi thuris, qui purior fumo alterius thuris est, alieno igne excitatus malum fumum, qui cerebrum et auditum hominis confundit, fugat.
CR. 198 La diminution de l’ouïe. Si quelqu’un perd l’ouïe à couse de quelque flegme ou de quelque maladie, qu’il prenne de l’encense blanc et le fasse fumer sur du charbon ardent et qu’il fasse pénétrer cette fumée dans l’oreille défaillante ; mais qu’il le fasse rarement , car s’il le faisait de manière exagérée, son état s’aggraverait. En effet, la fumée chaude et l’encens blanc, qui est plus pure que celle de l’autre encens, car elle est produite per un feu venu d’ailleurs, met en fuite la mauvaise fumée qui &assourdit le cerveau et l’ouïe de l’homme.
H G-I-194 Balsamita plus calida quam frigida est. 2 Si autem multis et diversis cogitationibus scientia et sensus cuiuspiam hominis evacuantur, ita quod ille in amentiam vertitur, balsamitam / [hun] accipiat et ter tantum feniculi, et in aqua simul coquat, et abiectis herbulis eandem aquam infrigidatam frequenter bibat. Homo idem aridos cibos devitet, bonos autem et delicatos comedat, 3 qui ei bonum succum in 4 sanguinem subministrarent. Sed et pultes simile aut butiro aut sagimine, non autem oleo factos comedat, quia inanitum cerebrum replent 5 et infrigidatum calefaciunt, 6 oleum flecma attraheret.
CR 194. la folie. Si, sous l’effet de pensées multiples et diverses, les connaissances et le bon sens de quelqu’un viennent à disparaître, au point qu’il sombre dans la folie, que cette personne prenne du balsamite et trois fois autant de fenouil, qu’elle fera cuire ensemble dans de l’eau; …
HG III-2. Pirus / Birbaum plus frigida est quam calida, 2 et tam gravis et tam firma est ad similitudinem affoldra sicut iecor ad pulmonem.
Accipe autem pira, et ea incide, et nucleos eorum abice, et tunc ea fortiter in aqua coque, et confringe ut fiant sicut bri / brimus, et tunc etiam accipe berwrz, et galgan minus quam berwrz, et liquiricii minus quam galgan, atque pefferkrut minus quam liquiricii; vel si berwrz non habes, accipe radices feniculi, et hec in pulverem redige, atque eosdem pulveres simul conmisce, et eos in mel modice calefactum proice, et predicta pira adde, et simul fortiter movendo conmisce, id est zedrif, 39 et ita in pixidem pone, 40 et cottidie quantum coclear unum parvum capit, ieiunus comede, et pransus quantum duo coclearia, et ad noctem in lecto quantum tria coclearia sumat. Et hoc est electuarium optimum et pretiosius auro ac utilius purissimo auro, 42 quia emigraneam aufert, et dumpeden / demphedun, quem cruda pira in pectore hominis parant, minuit, atque omnem pestem et omnes malos humores, qui in homine sunt, consumit, et hominem ita purgat, ut vas de fece purgatur.
Prends des poires, coupe les, enlève leurs pépins et fais-les cuire vivement dans de l'eau, puis écrase-les; prends ensuite fenouil des Alpes, du galanga, en quantité à peine moindre, une plus petite quantité encore de réglisse, et encore moins de grande passerage; réduis les en poudre, que tu mêleras à toutes celles qui précèdent, avant de mettre le tout à chauffer dans du miel ; ajoute les poires susdites et mélange vivement le tout, que tu garderas dans une boîte. Puis, chaque jour, prends-en une petite cuillère, à jeun, deux après les repas et trois au coucher. C'est là un électuaire plus précieux que l'or, car il enlève la migraine ; il diminue la toux que la poire peut provoquer et enlève toutes les humeurs qui sont dans l'homme et le purge, comme on nettoie un vase des excréments qu'il contient.
HG III-4. Quittenboum / (Quotanus) plus frigida est quam calida, 2 et astutie assimulatur, que interdum utilis est et interdum inutilis. Sed lignum et folia eius non multum utilia sunt ad usum hominis. 5 Et fructus eius calidus et siccus est, 4 et bonum temperamentum in se habet, 5 et cum maturus est, tam infirmum quam sanum hominem crudus comestus non nocet, sed coctus aut assus infirmo et sano ad comedendum multum valet. 6 Nam qui gihtich ist / virgichtiget ist, eundem fructum coctum aut assum frequenter comedat, et giht in eo ita conpescit quod nec sensus illius obtundit, nec membra eius frangit nec destituit. 7 Et quoniam idem fructus calidus et siccus est, ideo paralisi que frigida et humida est resistit
De fait, celui qui est attaqué par la goutte doit souvent manger de ce fruit, cuit ou grillé ; ainsi la goutte s'apaise en lui, si bien qu'elle ne blesse pas ses sens et n'abîme pas ses membres.
Prumboum / (Prunus / Prunellus) magis calida est 2 quam frigida, et etiam sicca est, et stechelechte ut spina, et iram designat. 6 Sed et de cortice et de foliis eiusdem arboris cineres fac, et de cineribus illis laxivam para, 7 et si caput tuum aut schuppechte est aut uellechte, cum eadem laxiva sepe lava, et caput sanabitur et pulchrum erit, 8 et multos ac pulchros crines producit. 9 Nam calor eiusdem laxive acutus et sanus est propter fortitudinem eorundem cinerum, et ideo que in capite hominis fetida sunt aufert, unde cum cutis capitis pulchra est, pulchros crines nutrit.
Avec l’écorce et les feuilles de cet arbre, fais de la cendre, et, avec cette cendre, une lessive : si ta tête est chauve, lave-la souvent avec cette lessive : elle deviendra belle et produira de nombreux cheveux.
HG III-10 Amigdalus valde calida est, 2 et modicum humiditatis in se habet, et cortex et folia et sucus eius ad medicamenta non multum valent, quia omnis vis eius in fructu est. 3 Et cui cerebrum vacuum est et facies mali coloris, et inde in capite dolet, interiores nucleos eiusdem fructus sepe comedat, et cerebrum implet et quek facit, et ei rectum colorem dat. 4 Quia bonus sucus et bonus calor eorundem nucleorum cerebro sanitatem confert et faciei pulchrum colorem. 5 Sed et qui in pulmone infirmatur, et in iecore defectum habet, eosdem nucleos sive crudos sive coctos sepe comedat, et pulmoni vires dant et 6 iecor quek parant, et sanguini eorum rectum colorem tribuunt, et tabem ab eis 7 auferunt, quia hominem 8 in pectore constringunt, nec aliter eius opprimunt, 9 nullo modo dumphent / demphent, nec eum aridum faciunt, sed eum fortem reddunt.
Celui qui a le cerveau vide, un mauvais teint sur le visage et mal à la tête mangera souvent les amandes : cela remplit le cerveau et redonne un beau teint.
HG III-12. Kestenenboum / (Castanea) valde calida est, 2 sed tamen quoddam temperamentum magne virtutis habet, que ipsi calori permixta est, et discretionem signat. Et totum quod in ea est utile est, et etiam fructus eius utilis est contra omnem infirmitatem que in homine est. 3 Homo autem qui virgichtiget est, 4 et inde iracundus existit, quia giht semper cum ira est, 5 folia et hulsen fructus eius in aqua coquat, et cum aqua illa assum balneum sepe sibi faciat, et giht in eo cessabit, 6 et suavem mentem habebit. …
Sed homo qui de ligno eius baculum parat, et illum in manu sua portat, ita quod manus eius ex hoc calida fit, humorem de illo accipit, vene et omnes vires corporis eius inde confortantur. 18 Quoniam tantam vim boni caloris in se habet, quod malos humores ab homine fugat, si ab eo incalescit. 19 Et odorem eiusdem ligni naribus sepe cape, et capiti tuo sanitatem confert. 20 Sed et homo cui cerebrum de ariditate vacuum est, et exinde in capite infirmatur, interiores nucleos fructus eiusdem arboris in aqua coquat, et nichil aliud addat, et aqua effusa, ieiunus et pransus ita sepe comedat, et cerebrum eius crescit et implebitur, senadren eius fortes erunt, et ita dolor in capite cessabit. 21 Nam nuclei calidi sunt, et ipsi in aqua cocti, lenes vires de calore aque recipiunt et inde confortantur, et ita sucus eorum cerebrum comedentis replet et sanat. 22 Et qui in corde dolet, ita quod cor eius in fortitudine non proficit, et sic tristis efficitur, eosdem nucleos sepe crudos comedat, et sucum cordi eius velut smalz infundat, et sic in fortitudine proficit, et letitiam recipiet. 23 Quia bona virtus eius defectum cordis aufert, et hominem in corde confortat.
Sed et qui in iecore dolet, eosdem nucleos modice contundat, et ita tritos in mel ponat, et cum eodem melle eos sepe comedat, et iecor eius sanabitur. Qui autem in splene dolorem patitur, nucleos istos ad ignem modice asset, et tunc modice calidos sepe comedat, et splen calidum erit 27 et ad sanum profectum tendit.
Sed et qui in stomacho dolet, eosdem nucleos in aqua fortiter coquat, et coctos in ipsa aqua conminuat, scilicet ad drab, et tunc modicum farine similaginis in scutella cum aqua temperet, id est cloppe, et pulverem liquiricii ac parum minus pulveris de radice steinfarn ipsi farine addat, et sic cum prefatis nucleis denuo coquat, et paret ut mûs, et deinde comedat, et stomachum eius purgabit, 30 et calidum et fortem facit.
Le châtaignier est tout à fait chaud ; il a une grande vertu mêlée à sa chaleur et il est image de la discrétion. Ce qui est en lui, ainsi que ses fruits, est utile contre toutes les maladies qui attaquent l’homme. Celui qui est paralysé (vergichtiget) (par rhumatisme), et qui en devient coléreux, parce qu’il y a toujours de la colère dans la goutte, fera cuire des feuilles, de l’écorce, et des fruits de cette arbre, dans de l’eau et prendra un sauna.
Qu’il le fasse souvent et le mal cessera (gicht in eo cessabit), et il aura un doux caractère (et suavem mentem habebit).
Celui qui a le cerveau vide à force d'être sec, et a, de ce fait, la tête douloureuse, fera cuire des châtaignes dans de l'eau sans rien ajouter ; après avoir rejeté l'eau, il les mangera, à jeun et après manger : son cerveau grossira et s'emplira, ses nerfs se fortifieront et la douleur cessera dans sa tête.
Mélange châtaigne/réglisse/polypode
Celui qui souffre de l'estomac fera cuire vivement des châtaignes dans de l’eau : une fois cuites, il les écrasera dans l'eau et y ajoutera un peu de farine d’épeautre, ainsi que de la poudre de réglisse, avec, en quantité à peine moindre, de la poudre de racine de polypode: il fera cuire le tout et préparera une sorte de purée qu'il mangera: elle purgera son estomac et lui redonnera chaleur et force.
HG-III-16. Oleum autem de fructu arboris huius ad comedendum non multum valet, quia si comeditur, nauseam provocat et etiam alios cibos comedenti molestos facit. Sed ad plurima medicamenta valet. Nam cum oleum eius primum paratur, ad ignem coquatur, et tunc rose aut viole ei inponantur, et sic contra diversas febres valet; et quia ad ignem coctum est, necesse non est ut amplius ad solem ponatur.
"17 Quod si etiam crampho hominem alicubi in corpore suo ledit, oleum olive / [boumoleum] accipiat, et in eodem loco, ubi dolet, cum illo se fortiter perungat, 18 aut si oleum olive / [boumoleum] non habet, cum alio aliquo pretioso ungento se ibi perungat. Quod si nec oleum olive / [boumoleum] nec aliud aliquod ungentum habere poterit, tunc per eundem locum ubi de crampho dolet, manus suas fortiter movendo hac et illac trahat, et dolor ille cessabit. Nam calor et virtus olei olive / [boumolei] seu virtus aliorum ungentorum fumum melancolie fugat, et cum etiam locus eiusdem doloris manu leniter fricatur, idem dolor fugatur."
19 Si enim quispiam a giht fatigatur, rosas eidem oleo imponat, et ubi eum in corpore giht fatigat, ibi se ungat et melius habebit.
L’huile d’olive ne vaut pas grand-chose à manger : si on en mange, elle provoque des nausées et rend les autres aliments désagréables à manger. Mais elle a beaucoup de valeur pour les médicaments. Quand on en a extrait, il faut la faire chauffer sur le feu, lui ajouter roses et/ou violettes : elle est ainsi efficace contre diverses fièvres. Celui qui souffre de la “goutte” (“gicht”) ajoutera des roses à cette huile, s’enduira les parties du corps qui sont malades, et il ira mieux.
Huile d’olive à la sève de vigne.
HG III-54. 8 "Nam postquam palmes de vite primum abscinditur, gutte ille que tunc a mane usque ad mediam diem in incisione illa de vite effluunt, bone et utiles sunt ad claritatem oculorum. 9 Quoniam gutte que postea de vite efflluunt, ad clarificandos oculos non valent, quoniam aqua sunt, et ad fructum tendunt sicut vulnus, quod primum incisum vulneratur, sanguinem emittit et deinde tabes subsequitur. 10 Guttas autem que in abscisione palmitis primitus effluunt, in vasculum excipe et eis baumoleum adde, oleo tamen illo mensuram guttarum istarum excedente, et tunc, si in auribus doles, circa aures te cum eo unge. Vel si in capite doles, caput tuum cum eo unge et melius habebis. 11 Quia ignitus calor earundem guttarum cum calore olei olive temperatus noxios humores, de quibus aures et caput dolent, mitigat."
Car, lorsqu'on a coupé les sarments de la vigne, les gouttes de sève qui s'écoulent de l'incision, depuis le matin jusqu'à midi sont bonnes et utiles pour éclaircir la vue. On les recueillera donc dans un petit vase, on y ajoutera de l'huile d'olive : quand on a mal à la tête ou aux oreilles, on se frictionnera avec ce mélange et on ira mieux.
"Si aliquis urinam pre frigiditate stomachi retinere non potest, vinum igne calefactum sepe bibat, et omnes cibos suos aceto conmisceat, et acetum quomodocumque poterit sepe bibat, 29 et hoc modo interius in stomacho et in vesica calidus erit. Nam calor vini ad ignem alteratus et ita in potu sumptus, stomachum et vesicam hominis calefacit, et urinam ad rectam digestionem retinet. Acetum autem rectam digestionem et calorem infert."
Une personne qui ne peut pas retenir les urines à cause d’un estomac froid, il doit boire souvent du vin chaud, mêler du vinaigre à tous ses aliments et boire souvent du vinaigre, autant qu’il peut ; et ainsi il retrouvera la chaleur dans l’estomac et dans la vessie, Mais aussi il fera cuire de la sauge dans de l’eau, filtrer dans un linge et boire souvent de cette tisane : il gardera ainsi son urine et il sera guéri. En effet, la sauge, grâce à sa chaleur, enlève les micro-organismes (livores) qui se sont formés dans l’estomac et la vessie sous l’effet du froid des humeurs et qui rejettent l’urine avant même sa digestion.”
Et validas vires in natura sua habet, et quinque sensibus corporis hominis aliquam virtutem confert, et eis est quoddam remedium (id est lachendum / labesal), quoniam in puritate solis nascitur, cum nulla feditas in claritate solis apparet. 2 Nam cum homo eum apud se portat, ad nudam cutem suam eum ponat, et eum etiam ori suo sepe apponat, ita quod spiramen eius illum tangat cum ipsum extra se emittit, et cum eum in se tollit; et tunc ex hoc intellectus ac scientia et omnes sensus corporis sui confortantur, et ita ab eodem homine magna ira et stultitia ac indisciplinatio auferuntur; et dyabolus propter munditiam hanc eum odit et fugit.
La sardonyx . Dans sa nature, elle possède de vigoureuses vertus, et elle apporte quelque chose à chacun des cinq sens de l’homme. Pour chacun d’eux, elle constitue un remède, car elle naît dans le plein éclat du soleil, au moment où rien ne vient en souiller la clarté. En effet, lorsqu’un homme la place à même sa peau nue, puis la présente plusieurs fois devant sa bouche, de façon que son souffle puisse la toucher, qu’il expire, puis qu’il inspire, alors, grâce à la pierre, son intelligence, sa science et tous les sens de son corps se trouvent raffermis ; ce même homme échappe à la colère, à la sottise et à la désobéissance . Dès lors le diable, à cause de cette pureté, le déteste et le fuit. ….
"Homo autem qui in aure surdus est, iaspidem ad os porrigat, et calido spiramine suo in eum exspiret, quatinus ex hoc calidus et humidus fiat, et mox ita in aurem suam figat, et gracilem stuppam / werk super lapidem illum ponat et ita in aurem concludat, quatinus calor eiusdem lapidis in aurem illam transeat. Et quoniam lapis iste de vario aere crescit, etiam varias infirmitates humorum solvit, et ita ille auditum recipiet. 4 Nam bonus calor eiusdem lapidis calido et humido et sanitatem conferenti spiramine hominis excitatus, pravos humores illos fugat. 5 Et qui catarrum / nasebuz habet, iaspidem ad os ponat et calido spiramine suo in eum spiret, ut calidus et humidus fiat, et ita eum in foramina narium figat, et nares manu comprimat, ut calor eius in caput intret, et humores capitis tanto citius et lenius solvuntur et melius habebit. 6 Idem enim lapis cum calido spiramine hominis ad calorem excitatus, quia calor spiraminis hominis salubrior homini est quam calor exterioris ignis, et ita, ut predictum est, noxios humores narium virtus eiusdem lapidis fugat. 7 Et si in corde aut in renibus / lenden aut in alio quocumque membro hominis tempestates humorum, id, est giht, insurgunt, iaspidem super locum illum ponat et premat usque dum ibi incalescat et paralisis / gicht cessabit. Quoniam bonus calor et bona virtus eius iniuste calidos et iniuste frigidos humores illos sedat. 8 …"
Si on a le rhume, on placera un jaspe près de sa bouche et on exhalera sur lui la chaleur de son souffle pour qu'il devienne chaud et humide. Puis on le placera dans une narine que l'on comprimera avec sa main, pour que la chaleur de la pierre pénètre dans la tête. Les humeurs de la tête s'évacueront, plus ou moins rapidement, et on ira mieux.
Si dans le cœur, les reins ou quelque autre organe de l'homme se produisent des débordements d'humeurs, il faut placer un jaspe à cet endroit et le presser jusqu'à ce qu'il s’échauffe : les humeurs disparaîtront, car sa bonne chaleur et sa vertu bienfaisante soignent et apaisent les humeurs excessivement froides ou chaudes.
HG-IV-17." Et qui paraliticus / virgichtiget est, vel apoplexiam habet 15 id est (slaich scilicet) hanc pestem que medietatem corporis apprehendit, ita quod se movere non potest, adamantem per totam diem unam in vinum aut in aquam ponat, et desuper bibat et giht ab eo cessabit, 16 etiam si tam valida est, quod membra illius dirumpere minantur, et etiam ab eo apoplexia minuetur."
Celui qui souffre d’apoplexie, c’est-à-dire de cette maladie qui immobilise la moitié du corps et empêche de se déplacer, mettra un diamant dans de l’eau ou dans du vin pendant une journée et boire ce liquide : ainsi son apoplexie disparaîtra.
HG-IV-23." Cornelion plus de calido aere quam de frigido est, et in arena reperitur. 2 Et si alicui sanguis de naribus fluit, vinum calefac, et calefacto cornelion ei inpone, et illi sic ad bibendum da, et sanguis effluere cessabit, 3 quia bonus et purus calor eius cum calore calefacti vini iniustam inundationem sanguinis narium constringit, nam et calidum vinum sanguinem de naribus effluentem cum virtute eiusdem lapidis retinet et cerebrum confortat, quod de effluente sanguine debilitatum est."
Si on saigne du nez, il faut faire chauffer du vin, et, quand il est chaud, y plonger une cornaline. Boire ce vin, et le sang cessera de couler.
HG VII-14." Et si aliquis stechende pestem in membris suis et in iuncturis membrorum habet, et si in stomacho suo dolet, pedes, id est geuil, et sepum / unslet pedum bovis coquat, et de eis sufficienter comedat, et figentem pestem in iuncturis membrorum et dolorem in stomacho conpescit."
Si on souffre dans les membres et dans les articulations d’une douleur aiguë, et s’il souffre de son estomac, on fera cuire des pieds de bœuf, on en mangera souvent, et en abondance et on sera guéri.
HG IX-1. Homo autem qui virgichtiget est/ (gicht habet), aurum accipiat et ita coquat, quod nichil sordus in eo sit, et ut ei nichil abege, et sic in pulverem redigat, id est male, et tunc accipiat modicum farine simile ad quantitatem mediatatis palme, et eam cum aqua knede, et huic paste / deick de pulvere illo auri ad ponus obuli unius addat, et sic tortellum faciat, illumque in calefacta fornace liniter coquat, et eum in mane diei ieiunus comedat, et iterum decunda die eodem modo cum cum farina et cum eodem pondere auri tortellum faciat, et eum ipsa die die ieieunus comedat, et item tertia die eodem modo cum farina et auro tortellum paret et eum eadem die ieiunus comedat, et tortellus iste hoc modo paratus et comestus, ab illo paralysim / gicht per annum conpescit. Et aurum istud in stomacho illius per duos menses iacet, et ipsum stomachum non exacerbat nec ulceret, sed si frigidud est, et slimechte, eum absque periculo eiusdem hominis calefacit et purgat. Sed si sanus homo istud facit, ei sanitatem retinebit, et si infirmus est, sanus erit.
Cure d’or. " Si un homme a des rhumatismes (la goutte), qu'il prenne de l'or et le fasse bouillir jusqu'à ce qu'il ne contienne plus aucune impureté mais également que rien n'en soit perdu. Ensuite, il le réduit en poudre, c'est-à-dire qu'il le passe au moulin. Qu'il prenne ensuite environ une demi poignée de farine fine de froment (de la farine de petits pains) et qu'il la malaxe avec de l'eau et ajoute à cette pâte une quantité de poudre d'or de 0,6 g (obole) (et qu'il malaxe l'ensemble). Le matin, à jeun, il doit manger cette pâte à l'or. Dès le jour suivant, il doit confectionner et faire cuire un biscuit en prenant de la même manière de la farine et le même poids d'or et le manger également le matin à jeun. Ainsi de même pendant trois jours. Cela le débarrassera des rhumatismes pendant un an L'or séjourne pendant deux mois dans son estomac et ses intestins sans les agresser et les ulcérer et si son estomac et si ses intestins sont froids (mal irrigués) et encombrés de mucosités, cela va les réchauffer et les assainir sans danger pour l'homme.
Lorsqu'un homme en bonne santé procède ainsi il conserve sa santé et s'il est
malade, il guérit. "
De minutione. Cum venae hominis sanguine plenae sunt, a noxio livore et ab humore digestionis suae per incisionem purgari debent. Cum autem vena hominis inciditur, sanguis eius quasi repentino pavore concutitur, et quod tunc primum egreditur, sanguis est, et putredo et digestio sanguinis simul emanant, et ideo quod tunc emanat varios colores habet, quoniam tabes et sanguis est. Unde postquam tabes cum sanguine emanaverit, purus sanguis egreditur, et tunc a minutione cessandum est. Qui autem sanguinem in vena minuit, tunc si sanus et fortis corpore est, eum ad mensuram hanc minuat, quam fortis et sitiens vir uno tractu halitus in aqua bibere potest. Quod si debilis corporis est, tunc sanguinem in vena ad mensuram hanc minuat, quae ovum rectae moderationis includere potest. Nam minutio sanguinis, quae supra modum fit, corpus debilitat, sicut et inundatio pluviarum, quae sine moderatione supra terram cadit, eam laedit. Illa autem minutio, que recta fit mensura, malos humores aufert et corpus curat, quemadmodum et pluvia, quae paulatim et moderate super terram cadit, eam inundat et salubrem ad producendum fructus facit. (119,9-29)
De minutionis diversitate. Nunc autem, ut praedictum est, quod primum de vulnere et de incisione venae egreditur, sanguis est, et in eo venenum et pestiferiferi humores simul emanant. Deinde cum emanatio illa in rectum ruborem et in alium colorem mutatur, sanguis et humores aequalis mensurae sunt. Tunc si idem sanguis amplius emanaverit, boni et mali humores cum reliquo sanguine simul subsequuntur. Et tunc ab eadem effusione cessandum est, quia, si tunc amplius illa effusione emittitur, livores sanguine amisso superhabundant et melancoliam ac alias pestes in eodem homine excitant, quoniam paupertas sanguinis eis resistere non valet. Sed et quemadmodum esuries corporis vires minuit, ita etiam immoderata minutio sanguinis corporis debile facit, moderato vero corpori sanitatem tribuit, sicut et moderatus cibus et potus corpus sublevant. (119,30-120,8)
CR 141. Quand les veines de l’homme sont remplies de sang, il faut les purger de leurs produits nuisibles (a noxio livore) et de l’humeur causée par la digestion du sang (ab humore digestionis suae), en pratiquant une incision.
Lorsque la veine de l’homme est incisée, son sang est frappé d’une sorte de terreur subite, et ce qui sort en premier lieu, c’est du sang, puis la pourriture et la digestion du sang sortent ensemble, et c’est pourquoi ce qui sort alors a des couleurs variées, car c’est un mélange de sang digérée et sang pur. Puis, une fois que le sang en digestion (la partie rouge foncé) est sortie en même temps que le sang pur (rouge clair), c’est du sang pur qui s’écoule et alors il faut mettre fin à la saignée.
Celui qui fait diminuer le sang dans ses veines, s’il est sain et fort physiquement, doit limiter le sang qu’il fait écouler, à la quantité d’eau qu’un homme fort et assoiffé peut boire sans reprendre haleine. Et s’il est faible physiquement, qu’il limite l’écoulement à la quantité que peut contenir un œuf de taille moyenne.
En effet, une saignée pratiquée au-delà de la mesure affaiblit le corps, tout comme une inondation due à la pluie qui tombe sans mesure sur la terre luit fait du mal. En revanche, une saignée qui se fait selon une juste mesure enlève les humeurs mauvaises et soigne le corps, tout comme la pluie qui tombe peu à peu et modérément sur la terre l’imprègne et lui donne la force de produire du fruit.
En fait, comme il a été dit plus haut, ce qui sort d’abord de la blaissure et de l’incision, c’est du sang, et avec lui coulent également le poison (venenum) et les humeurs mauvaises qui sont causes de maladies (pestiferi humores). Ensuite, quand cet écoulement se change vers un rouge juste et une autre couleur, c’est que le sang et les humeurs sont en équilibre. Alors si le sang continue à écouler, les bonnes et les mauvaises humeurs s’en vont en même temps que le reste du sang. Et alors il faut mettre fin à cet écoulement, car, si cet écoulement continue d’avantage, les humeurs l’emportent, une fois que le sang est parti, et suscitent mélancolie et autres maux chez cet homme, car la pauvreté de son sang ne peut s’opposer à elles. Et, de même que la faim diminue les forces du corps, de même une saignée sans mesure affaiblit le corps, tandis que si elle est modérée elle donne la santé au corps, tout comme nourriture et boisson en quantité modérée fortifient le corps.
CC. 173. De dentium firmitate. (16) Qui sanos et firmos dentes habere vult, in mane, cum de lecto suo surgit, puram et frigidam aquam in os suum sumat et ita per modicam horam in ore suo teneat, scilicet ut livor, qui circa dentes suos est, emollescat; et sic ipsa qua, quam in ore tenet, dentes lavet, et hoc saepe faciat, et livor circa dentes amplius non crescet, sed sani permanebunt.
CR 199. Celui qui veut avoir des dents saines et solides prendra dans sa bouche chaque matin, au lever, de l’eau pure et froide, et il la gardera un peut de temps dans sa bouche, de façon à amollir le dépôt qui se trouve autour des dents ; qu’il le fasse souvent et le dépôt qui entoure ses dents ne se développera plus et ses dents resteront saines.
CC. 183. De podagra.
"Homo qui in cruribus et in pedibus suis podagram sentit et inde dolet, cum idem dolor recens est, ille plurima cornua vel ventosa cruribus suis circumponat, scilicet a talo incipiens absque incisione cutis, ut humores sibi attrahant, et deinde a loco illo auferat et ea superius ponat, quatinus iterum ibi subteriores humores sibi attrahant. Et sic faciat cutem non incidendo nec rumpendo, usque dum ad natas suos perveniat; postquam autem hoc modo ad nates pervenerit, ligamen in superiori parte genu sibi circumponat, ne humores, quos cornibus illuc contraxit, rursus descendant, et mox in confinio dorsi et posteriorum cum cornibus aut ventosis scarificando sanguinem et malos humores emittat. Sic autem faciat, et dolor podagrae illius cessabit. + Accipe bertram et ad tertiam partem ponderis eius de zigiber et modicum piper et haec pulveriza atque ieiunus comede et vinum postea bibe."
CR 208. La goutte. L’homme qui est frappé par la goutte aux jambes et aux pieds et qui en souffre, doit, pendant que la maladie est encore récente, placer autour de ses jambes de nombreuses cornes et des ventouses, en commençant depuis le talon, et sans inciser la chair, pour qu’elles attirent les humeurs à elles ; Il faut ensuite les enlever et les placer un peu plus haut, de façon que, là aussi, elles attirent à elles les humeurs qui sont à l’intérieur.
Il faut faire ainsi, sans inciser ni couper la peau, jusqu’à ce qu’on arrive aux cuisses. Quand on est arrivé aux cuisses, il faut placer un grand garrot au-dessus du genou, pour que les humeurs qui ont été rassemblées par les cornes ne redescendent pas ; Puis, là où le dos rejoint la postérieure, à l’aide de cornes ou de ventouses scarifiées, il faut faire sortir le sang des humeurs mauvaises.
Prends du pyrèthre, puis un tiers de son poids de gingembre et un peu de poivre, réduis-la en poudre, prendre-en à jeun, et ensuite bois du vin.
CC.
CR 194. la folie. Si, sous l’effet de pensées multiples et diverses, les connaissances et le bon sens de quelqu’un viennent à disparaître, au point qu’il sombre dans la folie, que cette personne prenne du balsamita et trois fois autant de fenouil, qu’elle fera cuire ensemble dans de l’eau; …
CC. 198De ira et tristitia. Cum aliquis homo in iram aut in tristitiam provocatur, mox vinum ad ignem calefaciat et modica frigida aqua commisceat et bibat, et sic fumus melancoliae, qui in eo iram surrexit, compescitur.
CR 223. Colère et tristesse. Lorsqu’un homme est poussé par la colère ou à la tristesse, qu’il fasse vite chauffer du vin sur le feu, qu’il ajoute un peu d’eau froide : ainsi, la vapeur de la mélancolie qui s’était levée pour pousser à la colère se trouve apaisée.
CC. 200. De dissenteria. Qui dissinteriam patitur, ovorum vitellos albugine abiecta (accipiat) et illos in scutella terendo pulset. Quod cum fecerit, ciminum et modicum piper tritum in testas ovorum reponat et ad ignem asset et dolenti postquam modicam comederit, ad manducandum tribuat. Vitellus enim ovi siccus et livore permixtus est et quaeque ad se trahit et ea, quae soluta sunt, constringit, et pullus ex eo nascitur, et ideo solutos humores contrahit; ciminum quoque frigiditate sua soluta constringit; piper autem haec duo calore suo temperat, ut tanto fortius solutos humores contineat, ut praedictum est. Sumat etiam alios (vitellos) ovorum et ad ignem in sartagine ab eis sagimen exprimat, et cum illo et cum pura farina similae factis tortellis (illos) post modicum cibum manducet, quod sagimen vitellorum cum calore et fortitudine similae temperatum eandem solutionem sedat. Quidcumque autem idem infirmus interim comedit, calidum comedat, quod stomachus et intestina eius atque humores in ipso infrigidati sunt; et quae mollia sunt et quae suavem saporem habent, manducet et pullos gallinarum et ceteras molles carnes et pisces; sed allec et salmonem devitet, bovinas quoque carnes et caseum et grossa et cruda olera et porrum (of poma) devitet atque siliginem ed ordeaceum panem et quidcumque assum est, praeter assam piram, non comedat. Nam omnia haec pulverem intestinorum duritia et asperitate sua exasperant, et aqua livorem in eis parat; et ideo interim dum vitanda sunt; vinum autem calore ea constringit. (200,18-201,8)
CR 225. La dysenterie. Si quelqu’un souffre de dysenterie, il prendra des jaunes d’œuf séparés des blancs. … On mettra du cumin et un peu de poivre pilé dans les coquilles et on les chauffera au feu.
A. LATIN
I. Hildegard von Bingen Physica
Liber subtilitatem diversarum naturarum creaturarum
Textkritische Ausgabe. Herausgegeben von Reiner Hildebrandt und Thomas Gloning (HG) BAND 1. Text mit Berliner Fragment im Anhang
De Gruyter. ISBN 978-3-11-021589-2
2010 Walter de Gruyter GmbH
Ortrun Riha c’est basé sur cette édition pour une nouvelle traduction en allemand. Edition Abbaye St. Hildegard, Rüdesheim / Eibingen. Beuron Kunstverlag 2011.
II. a) Hildegardis Causae et Curae (CC) de Paulus Kaiser, Leipzig 1903.
II. b) Beate Hildegardis Cause et cure. Une édition critique latine a été publiée en 2003 par le Professeur Laurence Moulinier. Akademie Verlag.
B. FRANCAIS
I. Le livre des subtilités des créatures divines (Physique)
La traduction par Pierre Monat Editions Jérôme Millon en 2002 est basée sur le texte du Patrologia Latina (PL).
II. Les causes et les remèdes » (CR) Traduction de Pierre Monat avec le titre « Les causes et les remèdes » (CR); Editions Jérôme Million 1997. Cette traduction est basée sur l’édition du Paulus Kaiser, Leipzig 1903.